Kinshasa, – ( D.I.A.) – Répondre à la question de l’identité des communicologues congolais et établir un état des lieux des sciences de l’information et de la communication (sic) a été le but du premier congrès des communicologues organisé, le 14 avril 2007, à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication, Ifasic, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, RDC.
Au cours de ce congrès, le communicologue a été défini comme celui qui observe, structure et schématise les phénomènes que d’aucun appréhendent de façon profane. La rencontre a donné l’occasion de lancer un vif appel à tout communicologue à pratiquer l’esprit de confrérie pour s’appeler désormais « communicollègue. » Le discours d’ouverture de ce congrès a été lu par le modérateur, qui a fait savoir à l’assistance que le choix du thème « Communicologue communicollegue » s’explique par le fait qu’il veut amener les communicologues à générer un esprit de confrérie pour l’enrichissement des sciences de l’Information et de la communication dans les institutions de la communication au pays. Lors du congrès, le professeur Ekambo Duasenge, recteur de l’Ifasic, a affirmé se trouver encouragé et inquiet à la fois par l’engouement actuel des étudiants vers les sciences de l’information et de la communication, sic. Le recteur de l’Ifasic a expliqué que cette attirance encourage, parce que la pratique de la communication est devenue si vaste et si complexe que les communicologues sont sollicités partout. Il a souligné par contre dans son intervention que cette attirance est inquiétante, car le nombre d’enseignants en sic est trop réduit et l’encadrement des futurs communicologues est loin d’atteindre son objectif.
Cette rencontre des communicologues a été organisée avec le concours de l’université Cardinal Malula, des Facultés catholiques de Kinshasa, et des universités de Kinshasa, de Lubumbashi et de Kisangani. Ces institutions d’enseignement universitaires sont toutes situées en République Démocratique du Congo.
(De notre stagiaire Lyly Gibuku, de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication, Ifasic)
20 avril 2007
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