« Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne’’

4 mai 2007

Au fil des jours

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 »Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne’’, paru sous la plume de l’ancien ministre Jean-Pierre François Nimy Nzonga  a été présenté au public, par son auteur, lors d’une manifestation organisée le samedi 14 avril en la salle Brel du Centre Wallonie –Bruxelles. Parmi l’assistance, on a remarqué de grandes têtes d’affiche de la musique congolaise moderne, entre autres Lutumba Simaro Masiya, Tabu Ley, Papa Wendo Kolosay, Réné Kisomona (père spirituel de Tabu Ley) et bien d’autres artistes de la place..

Le ‘‘Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne’’ porté sur les fonts baptismaux

Cette séance spéciale du cycle ‘‘Plaisir d’écrire’’, animée par le duo André Yoka , homme de culture émérite et Fredy Jacquet, directeur du CWB/Kinshasa  agrémentée  par l’orchestre  ‘‘The Best’’.

Elle a permis aux professionnels de la musique congolaise de dialoguer et de témoigner sur certaines étapes et les œuvres remarquables de leur domaine.

Pour André Yoka, cet ouvrage de 443 pages retrace chronologiquement l’histoire de la musique congolaise et prouve que ‘‘tout peut ne pas marcher dans notre pays, mais le seul domaine dans lequel nous continuerons à nous glorifier c’est celui de la musique’’, a-t-il affirmé..


Originel en 4 points

André Yoka, connu pour sa sincérité et son honnêteté  intellectuelle, a souligné que cet ouvrage sur la réalité des origines de la musique congolaise moderne revêt une originalité particulière. Ecrit par un musicien et fondateur de  Yeye national, orchestre dont il fut soliste il montre le dynamisme de la musique kinoise moderne et  congolaise en général qui fait bouger le monde. Pour le Pr Yoka, le livre rassure du fait d’être écrit par un kinois. Il sert de dictionnaire en ce qu’il reprend  un certain nombre de noms.

Nimy Nzonga, l’auteur de l’ouvrage, a commencé son propos par la citation d’une quarantaine de noms des figures de proue de la musique congolaise, aujourd’hui disparues, entre autres : Pépé Kallé, Franco Luambo, Grand Kallé, Dinro Koko, Abeti Masikini et les autres. Il a  demandé à la publique d’observer une minute de silence en leur mémoire. Ce fut ensuite  la chronologie de différentes générations d’artistes musiciens, appuyée par les  témoignages de « vieux loups » de la musique congolaise. De René Kisomona Wendo Kolosoy à la génération des Wenge,  en passant par Grand Kallé et Tabu Ley, Franco Luambo  et Simaro Lutumba.

Dans la foulée des témoignages, le public a pu aussi suivre celui de Jean Claude Mvuemba, acteur politique et député national de l’opposition. Il a parlé de la création de Zaiko Langa Langa par les Evoloko et de Viva la Musica  par Papa Wemba.

              David Ilunga

http://www.lerevelateur.net/suite.php?newsid=279

 

À propos de kakaluigi

Agé de 66 ans, avec 35 ans passés en Afrique dans la République Démocratique du Congo comme missionnaire. Engagé dans l'évangélisation, le social et l'enseignement aux écoles sécondaires. Responsable de la Pastorale de la Jeunesse, Directeur du Bureau Diocésain pour le Développement (BDD), Directeur d'une Radio Communnautaire et membre du Rateco.

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