»Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne’’, paru sous la plume de l’ancien ministre Jean-Pierre François Nimy Nzonga a été présenté au public, par son auteur, lors d’une manifestation organisée le samedi 14 avril en la salle Brel du Centre Wallonie –Bruxelles. Parmi l’assistance, on a remarqué de grandes têtes d’affiche de la musique congolaise moderne, entre autres Lutumba Simaro Masiya, Tabu Ley, Papa Wendo Kolosay, Réné Kisomona (père spirituel de Tabu Ley) et bien d’autres artistes de la place..
Le ‘‘Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne’’ porté sur les fonts baptismaux
Cette séance spéciale du cycle ‘‘Plaisir d’écrire’’, animée par le duo André Yoka , homme de culture émérite et Fredy Jacquet, directeur du CWB/Kinshasa agrémentée par l’orchestre ‘‘The Best’’.
Elle a permis aux professionnels de la musique congolaise de dialoguer et de témoigner sur certaines étapes et les œuvres remarquables de leur domaine.
Pour André Yoka, cet ouvrage de 443 pages retrace chronologiquement l’histoire de la musique congolaise et prouve que ‘‘tout peut ne pas marcher dans notre pays, mais le seul domaine dans lequel nous continuerons à nous glorifier c’est celui de la musique’’, a-t-il affirmé..
Originel en 4 points
André Yoka, connu pour sa sincérité et son honnêteté intellectuelle, a souligné que cet ouvrage sur la réalité des origines de la musique congolaise moderne revêt une originalité particulière. Ecrit par un musicien et fondateur de Yeye national, orchestre dont il fut soliste il montre le dynamisme de la musique kinoise moderne et congolaise en général qui fait bouger le monde. Pour le Pr Yoka, le livre rassure du fait d’être écrit par un kinois. Il sert de dictionnaire en ce qu’il reprend un certain nombre de noms.
Nimy Nzonga, l’auteur de l’ouvrage, a commencé son propos par la citation d’une quarantaine de noms des figures de proue de la musique congolaise, aujourd’hui disparues, entre autres : Pépé Kallé, Franco Luambo, Grand Kallé, Dinro Koko, Abeti Masikini et les autres. Il a demandé à la publique d’observer une minute de silence en leur mémoire. Ce fut ensuite la chronologie de différentes générations d’artistes musiciens, appuyée par les témoignages de « vieux loups » de la musique congolaise. De René Kisomona Wendo Kolosoy à la génération des Wenge, en passant par Grand Kallé et Tabu Ley, Franco Luambo et Simaro Lutumba.
Dans la foulée des témoignages, le public a pu aussi suivre celui de Jean Claude Mvuemba, acteur politique et député national de l’opposition. Il a parlé de la création de Zaiko Langa Langa par les Evoloko et de Viva la Musica par Papa Wemba.
David Ilunga
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4 mai 2007
Au fil des jours