Nyabiondo : concentration d’hommes armés incontrôlés
La présence de ces hommes armés incontrôlés inquiète la population. Selon plusieurs habitants de Masisi, ce groupe est constitué des ex Mai-mai démobilisés et des déserteurs des brigades intégrées dans l’Ituri, dans le Sud- kivu et dans d’autres localités des territoires de Walikale et Masisi. Ces hommes ne sont pas sous contrôle des FARDC. C’est depuis le 27 avril dernier qu’un regroupement de ces hommes a été observé, selon la même source. 200 parmi les nouveaux venus se sont ralliés aux Fdlrs basés dans la même région. Leur objectif serait de s’attaquer aux éléments de la brigade mixée Charlie. Celle-ci est positionnée à environ 4 kilomètres à l’est de Nyabiondo. Cette information a été confirmée par l’administrateur adjoint de Masisi, Muhima Baibika. Pour lui, une partie de ces hommes s’est déjà repliée depuis mardi passé, en direction de Kilambo dans le territoire de Walikale. L’autre partie est commandée par un certain Colonel Darius. Elle s’est alliée aux Fdlrs et reste jusqu’à présent dans la localité de Nyabiondo. Le nombre exact de ces éléments armés incontrôlés n’est pas connu. Le colonel Delphin Kahimbi, commandant adjoint de la 8e région militaire, parle aussi de la présence d’hommes armés non identifiés dans le secteur de Nyabiondo. Il ne donne pas d’autres détails. Selon lui, leur dossier est géré de manière responsable Nyabiondo est situé à environ 90 kilomètres au sud-ouest de Goma.
Ituri : comment réduire la circulation d’armes légères dans la population civile ?
Les territoires de Djugu et d’Irumu abritent beaucoup de civils qui détiennent encore des armes, selon les participants à cet atelier. Ces 2 territoires sont les plus affectés par les conflits interethniques en l’Ituri. Selon le commissaire de district assistant en charge de l’administration, beaucoup d’armes circulent encore entre les mains de civils. Jean Chrisostome Tshokpa explique : « Même dans des groupes armés quand on leur demande de remettre ou de se démobiliser, ils viennent nombreux mais il n’y a pas d’armes qui viennent. Ca signifie qu’il y a encore des armes dans la population. Alors mercredi, au cours du débat, il y en a de ceux qui ont confirmé qu’il y a encore des armes. Le problème, c’est que nos partenaires veulent bien nous aider mais pour nous aider ils estiment que nous devrions sortir de cet esprit de la belligérance. C’est qu’on se débarrasse des armes et ils vont nous appuyer dans le processus de développement ». Les participants se sont engagés à créer un climat de confiance entre communautés ethniques locales. Une forte campagne de sensibilisation contre la détention d’armes par des civils est envisagée dans les prochains jours.
Bukavu : forte dégradation de la route Bukavu-Bunyakiri
Lebon Mulimbi, chef de centre de Bunyakiri explique : « Les propriétaires de véhicules hésitent de les confier aux acheteurs de manioc et de l’huile de palme à cause du mauvais état de route. Ces acheteurs baissent maintenant les prix de leurs produits afin de les écouler rapidement » Pour M. Mulimbi, cette préoccupation a été soumise maintes fois à l’autorité provinciale et même à l’Office des routes, sans suite.
11 mai 2007
Actualités