Dix-sept personnes ont été tuées, dix-neuf autres blessées et plusieurs disparus dans la nuit de samedi à dimanche dans deux villages de Kanyola, en territoire de Walungu. La société civile locale attribue cette attaque meurtrière aux rebelles hutus rwandais, les FDLR, rapporte radiookapi.net
L’attaque a eu lieu dans les villages de Namibuze et de Cihamba, selon Blek Balagizi, président de la société civil de Kanyola, témoin de l’événement. Les assaillants ont tué 17 personnes, blessé 19 autres avec les armes blanches. Ils ont aussi enlevé plusieurs habitants et pillé des habitations visitées. Parmi les victimes, plusieurs femmes et des enfants. Certains des blessés sont soignés sur place à Kanyola. D’autres ont été amenés à l’hôpital de Walungu. Joint au téléphone, le docteur Jean Mukenga, médecin directeur de l’hôpital général de Walungu, a confirmé la présence dans sa formation médicale de 5 femmes blessées, victimes de cette attaque, dont trois grièvement. Une des blessées a affirmé que les assaillants avaient laissé une lettre après avoir commis leur forfait. Dans cette correspondance, ils voulaient faire savoir à la population que « ceux qu’on croyait enterrés sont ressuscités ». Et qu’ils allaient leur prouver qu’«ils reviennent en force ». La lettre aurait été remise au chef de localité. L’administrateur de Walungu aurait ordonné à ses administrés de ne pas procéder à l’enterrement des morts jusqu’au moment où toutes autorités auront constaté ces tueries. Mais radiookapi.net a tenté en vain de joindre ce responsable.
27 mai 2007
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