Réforme des entreprises publiques

11 juin 2007

Actualités

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a décidé d’ouvrir progressivement les entreprises publiques aux partenaires privés pour favoriser la relance de la croissance, a annoncé samedi la ministre du Portefeuille au cours d’un point de presse à Kinshasa. Cette réforme des entreprises publiques porte notamment sur « la modernisation du cadre juridique et institutionnel » et « le désengagement de l’Etat des activités marchandes » dans cinq « secteurs cibles »: mines, eau et électricité, hydrocarbures, transports et télécommunications et finances.

Elle prévoit « la promotion des partenariats public-privé » dans des « secteurs qui ont des effets d’entraînement important sur l’économie en terme de contribution au produit intérieur brut, aux finances publiques, aux ressources extérieures et à l’emploi », selon la ministre, Jeannine Mabunda.

L’Etat se « désengagera » d’un certain nombre d’entreprises et procèdera à des « cessions partielles », a-t-elle dit, excluant « toute privatisation totale au stade actuel ».

Le Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (Copirep), une structure gouvernementale installée en 2002 et appuyée par la Banque mondiale, est chargé de proposer des stratégies globales, sectorielles et par entreprise, un nouveau cadre légal et réglementaire, et d’assister les institutions dans la mise en oeuvre des réformes engagées.

« Les entreprises publiques doivent être performantes » et pour cela, « il faut des mandataires compétents », a souligné la ministre, qui a procédé en avril et mai au remplacement des comités de gestion des sociétés nationales d’électricité et d’eau (Snel et Regideso) ainsi qu’à la Minière de Bakwanga, une société diamantifère d’économie mixte très lourdement endettée.

Elle a fustigé « la politisation » de la gestion des entreprises pendant la période de transition politique instaurée en 2003 après une guerre de près de cinq ans.

Durant cette période, sanctionnée en 2006 par des élections générales, tous les postes au sein d’institutions ou d’entreprises publiques étaient attribués par quotas à des partis dirigés par les anciens belligérants se retrouvant au sein d’un gouvernement de transition.

Mme Mabunda n’a pas précisé la durée estimée de cette vaste réforme, qui devrait être pilotée par une commission inter-ministérielle dont la création a été décidée vendredi en Conseil des ministres.

À propos de kakaluigi

Agé de 66 ans, avec 35 ans passés en Afrique dans la République Démocratique du Congo comme missionnaire. Engagé dans l'évangélisation, le social et l'enseignement aux écoles sécondaires. Responsable de la Pastorale de la Jeunesse, Directeur du Bureau Diocésain pour le Développement (BDD), Directeur d'une Radio Communnautaire et membre du Rateco.

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