Les conditions de vie de ces enfants sont déplorables dans ces lieux, selon un rapport d’enquête menée par « Arche d’alliance », une ONG des droits de l’homme, rapporte radiookapi.net
Le rapport de cette organisation a été présenté jeudi dernier à l’occasion d’un séminaire de sensibilisation organisée en partenariat avec la Monuc. Environ 19 cellules de prière ont été identifiées comme lieux où sont gardés des enfants accusés de sorcellerie dans la cité d’Uvira.
Le juge d’enfants du tribunal de grande instance d’Uvira s’est déclaré choqué de voir que les droits des enfants sont violés dans des groupes de prières à l’insu des pouvoirs publics. D’autre patrt, le magistrat Baudouin Kipaka a déploré l’inconscience des parents qui sacrifient leurs enfants et les abandonnent entre les mains des pasteurs sous-prétexte qu’ils vont les délivrer. « Ils sont maltraités, entassés dans des petites cellules où ils dorment à même le sol », a indiqué le juge d’enfants. D’après la même source, la plupart des sectes qui se livrent à ce genre de pratiques fonctionnent dans l’illégalité à Uvira.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance d’Uvira a pour sa part promis de réprimer tout acte qui porte atteinte aux droits des enfants. A noter qu’une cinquantaine d’acteurs sociaux, notamment, des chefs de quartier, des animateurs des ONG locales ainsi que des responsables des groupes de prière ont pris par à ce séminaire.
29 juin 2007
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