Bande noire sur les journaux, une heure de silence radio et 5 minutes de silence avant les journaux télévisés. C’est de cette façon qu’a décidé que soit célébrée ce lundi la journée nationale de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Une manière pour la corporation des journalistes congolais d’interpeller les pouvoirs publics, après les assassinats de trois collègues en deux ans, rapporte radiookapi.net
Pour la présidente de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), ces crimes ne doivent pas rester impunis. Et les procès passés et en cours devraient aider à connaître les mobiles de ces assassinats.
Evoquant le procès Franck Ngyke, Chantal Kanyimbo relevé que, les arrêts ont certes été rendus, et que quelques personnes ont été condamnées. Cependant, elle estime que toute la lumière n’a pas été faite sur les motivations de l’assassinat de Franck et son épouse. « Nous estimons qu’il faudrait, peut-être, ouvrir un autre procès pour que nous puissions savoir pourquoi notre ami est son épouse ont été assassinés », a plaidé Chantal Kanyimbo. Il en est de même du procès Bapua Muamba, qui est en cours, et de celui de Serge Maheshe. « Le procès Serge Maheshe est tellement rapide, tellement expéditif que nous craignons qu’il subsiste des zones d’ombres sur les mobiles du crime », a souligné la même source.








23 juillet 2007
Actualités