Capitalisation du potentiel humain, scientifique et économique de la diaspora

21 août 2007

Actualités

Kinshasa, le 21 août 2007 –   (D.I.A.) – Les six millions de Congolais vivant à l’étranger, qui représentent environ 1/10 de la population  totale du pays, constituent une diaspora qui doit intéresser les plus hautes autorités politiques de la République Démocratique du Congo, RDC afin de la capitaliser. Mme Colette Tshomba, vice-ministre des Affaires étrangères en charge des Congolais de l’Etranger, a fait cette déclaration récemment lors de la journée consacrée à ces derniers à la Foire internationale de Kinshasa, comme cela est souligné  dans l’article de Uhuru, journal paraissant dans la capitale congolaise dans son numéro 978.

 La femme d’Etat Colette Tshomba s’est interrogée sur la façon de transformer ce capital mouvant en gain pour le pays.  Elle a affirmé que les Etats qui ont su intégrer cette donne dans leurs différents programmes de développement ont réellement pris de l’avance dans la rentabilisation de leurs diasporas respectives. 

 

Dans la recherche de solutions, madame la vice-ministre Colette Tshomba a rappelé à l’assistance composée d’une bonne partie de Congolais de la diaspora en séjour au pays et aux autorités présentes le rôle d’impulser des actions  à réaliser en synergie avec tous les ministères et autres services publics ainsi que la société civile dans le cadre du partenariat public privé, afin de faire de la gestion de cette communauté une question nationale. A travers son ministère, a précisé madame Tshomba, quelques tâches sont entreprises comme la mobilisation des Congolais de l’étranger pour le développement du pays et leur intégration à la vie nationale, leur identification, leur recensement et leur suivi. Protéger et défendre les droits, les intérêts et le séjour de tous les membres de la diaspora congolaise figurent aussi parmi ces tâches. 

 

-  Expertise variée bien intégrée face à des précarités douloureuses 

 

Madame Colette Tshomba a aussi fait part à l’assistance des missions qu’elle a effectuées dans différents pays où vivent des communautés congolaises. Elle y a découvert des cadres compétents expérimentés d’origine congolaise au sein des institutions internationales dont la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l’Unicef, des éminents professeurs, des entrepreneurs, des informaticiens, des sportifs de renom, etc. Elle a apprécié une expertise variée dans diverses disciplines  connues et parfois dans des domaines plutôt rares  peu ou non exploités au pays. Un constat peu reluisant l’a cependant décontenancé sur la situation de certains de ses compatriotes qui passent leur temps à étudier et à amasser des diplômes d’années en années sans intégrer le monde du travail. Madame la ministre a révélé avoir également côtoyé le pire comme le cas des épouses congolaises veuves, divorcées parmi lesquelles deux co-épouses abandonnées à Dakar au Sénégal depuis 13 ans par leur mari. La plupart de ces femmes congolaises ne bénéficient ni de protection juridique ni de caisse de solidarité pour faire face à certaines urgences. Au Maroc et au Sénégal des jeunes indépendants congolais  de passage dans ces pays pour l’Europe butent souvent à des séjours longs, parfois très longs, au gré des passeurs. Ils se trouvent quelques fois incapables de rentrer au pays faute de moyens. Cette précarité amène certaines filles à s’adonner à la prostitution et des jeunes gens à  être détenus dans les prisons pour des délits mineurs. Dans ce lot de misère des membres de la diaspora congolaise une catégorie surprenante de fonctionnaires nationaux a interpellé la ministre. Les différentes catégories de fonctionnaires congolais en formation à l’étranger ont quelques fois  eu la désagréable surprise de manquer des bourses d’études comme leurs collègues ou  de voir leurs salaires réduits. Des militaires et des policiers en stage ou en formation à l’extérieur, notamment en Belgique et au Sénégal, sont partis sans indemnités de voyage et des fois sans l’élémentaire tenue de parade.   A toutes ces situations malheureuses son ministère s’attache à chercher des solutions convenables, a affirmé madame la vice- ministre des Congolais de l’étranger.   (Agence catholique D.I.A. – www.dia-afrique.org )  

 

À propos de kakaluigi

Agé de 66 ans, avec 35 ans passés en Afrique dans la République Démocratique du Congo comme missionnaire. Engagé dans l'évangélisation, le social et l'enseignement aux écoles sécondaires. Responsable de la Pastorale de la Jeunesse, Directeur du Bureau Diocésain pour le Développement (BDD), Directeur d'une Radio Communnautaire et membre du Rateco.

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