A mon père. Une semaine bientôt s’écroule Qu’il ne plus avec nous assis sur sa chaise roulante Où en train de jouer tout seul aux cartes,
Au même moment que sur l’écran défilaient les images de l’actualité. Le vétuste arbre est tombé et il avait fait un grand bruit dans la foret, Tout en laissant ses marques bien visibles.
A mon papa,
Qui a été grand dans sa simplicité Qui a fait toujours mon admiration Et dont j’ai apprécié le courage et l’énergie,
Tout au long de ses pénibles souffrances D’un mal inexorable qui n’admet aucune exception. C’est au cœur d’une chaleureuse nuit d’aout
Les anges de la mort sont venus, silencieux et
Et ont éteint la bougie d’une longue vie
Et Papa s’est endormi pour toujours
Se retrouvant dans l’au-delà de l’éternité
Dans cet immense village de paix et srenité des ancêtres
A mon papa,
C’est vous mon Père bien aimé,
Qui m’avez dit adieu tout bas,
Vos yeux dans les miens comme entrés
Qui êtes mort entre mes bras,
Et j’ai senti profondément et j’ai commencé à pleurer
Car une vie d’efforts et d’oubli de soi,
Des anciens jours du passé remplis de responsabilités et fierté personnelle, Qui s’en vont et semblent disparaître pour toujours. J’ai aperçu dans la douleur immense de la séparation,
Que le voyage de papa sur terre se terminait ainsi, sans bruit quelconque Mais dans le silence et la simplicité d’une mort sereine et pacifique, Et qu’ainsi venait bien récompensé l’effort fier de son travail matériel et spirituel. Le jour de son enterrement les cloches ont sonnées long ment à fête, Et les derniers rayons du coucher du soleil l’ont pu baiser Et lui donner les adieux, plein de couleurs et de chaleurs.
A mon papa,
J’ai quitté la famille à l’âge de 11 ans pour poursuivre les études et chemin que j’avais choisi. C’est au cours des vacances que mon père me parlait, avec une grande simplicité des choses de la vie et i me repentait qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut… mais bien ce que l’on peut dans la vie… À la fin de la journée, lorsque le soleil disparaissait à l’horizon, ou que la clarté de l’aube faisait place à la nuit…Mon père me parlait d’une voix douce mais autoritaire qui troublait à peine le silence, de ce coin tranquille et perdu… Ce que je regrette c’est de ne pas le lui avoir dit, et je n’ai jamais pu lui dire, non plus, que je l’aimais, qu’il était mon idole et que j’étais fière…de tout ce qu’il m’a appris de la vie… En nous saluant avec ce « ciao Papà » j’ai lui dit tout cela. Ce vendredi 31 AOUT 2007
Kakaluigi, ton fils.
31 août 2007
Au fil des jours