New York/Goma, le 2 octobre 2007 – (D.I.A.) – Malgré une légère amélioration de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, RDC, le Programme alimentaire mondial ou Pam reste préoccupé par le sort de nombreuses personnes déplacées dans ce pays. L’information émane du Centre de nouvelles de l’Onu dans son édition du 28 septembre 2007.
Le Pam vient d’entamer une distribution auprès de 65.000 personnes déplacées dans les districts de Masisi, Kalehe et Rutshuru. Dans ces zones récemment le Pam n’avait pas pu entrer pour mener ses opérations de distribution. Cet organisme a aussi entamé des distributions dans les centres de nutrition pour les enfants dans les camps de Mugunga, Buhimba et Bujovu, ainsi que dans l’hôpital Virunga de Goma. Il prépare une deuxième distribution dans et autour du camp de Mugunga, en dehors de Goma. Cette dernière concerne quelque 65.000 personnes déplacées.
Dans un communiqué qui vient d’être publié dans l’Est de la RDC, le Pam a indiqué qu’ « après avoir été inaccessibles pendant deux semaines en raison de l’insécurité, les envois de nourriture ont pu atteindre Nyamilima ». Cette zone connaît un des taux de déplacement les plus élevés dans le district de Rutshuru. En dépit de la générosité des donateurs, le Pam estime qu’il lui faut encore 12 millions de dollars pour ses opérations. Ces dernières sont prévues jusque fin 2007. Dans son communiqué, le Pam fait savoir que « malgré ce progrès pour atteindre ceux qui sont touchés, on continue de signaler des affrontements, et cela met en péril les envois à ceux qui en ont le plus besoin».
Il est encore difficile de rejoindre Masisi. En effet des groupes armés bloquent les mouvements de camions à destination et en provenance de la zone, suivant le communiqué du Pam. Dans presque toutes les zones limitrophes de Goma, une escorte armée de la Monuc, Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo, est indiquée. En raison des combats, les déplacements continuent. Le Pam craint pour ceux qu’il ne peut pas atteindre.
« Nous craignons qu’une recrudescence des combats au Nord-Kivu n’entraînent le déplacement de dizaines de milliers de nouvelles personnes déplacées dans des sites déjà surpeuplés », a déclaré par ailleurs Jennifer Pagonis, la porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. (Agence catholique D.I.A. – www.dia-afrique.org )
2 octobre 2007
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