(CongoForum)
La mise en place de la Force internationale neutre entre les frontières de la Rdc et celles du Rwanda, la déclaration du Secrétaire général adjoint (Sga) des Nations Unies chargé des Opérations du Maintien de la Paix au sujet de ce projet ainsi que le renvoi de l’arrêt avant-dire droit dans l’Affaire Chebeya sont les sujets à la Une des journaux ce jour.
RDC / Rwanda
La Prospérité titre : « Retombées de la visite de Hervé Ladsous, Kabila-Kagame : nouveau rendez-vous à New York ! »
Après Kampala, qui a produit des maigres résultats, c’est maintenant à New York, siège des Nations Unies, que va se jouer la dernière carte sur l’insécurité dans l’Est de la RDC, note La Prospérité. Les Président congolais et rwandais y sont attendus, pour un mini sommet prévu le 27 septembre 2012. Cette fois-ci, c’est le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qui les attend, précise le journal, se basant sur la déclaration d’Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix.
Au-delà de ce qu’envisage le Comité de sanctions du Conseil de Sécurité contre le Rwanda, pour son soutien au mouvement rebelle M23 qui déstabilise l’Est de la RDC, Ban Ki-Moon entend faire le point sur la situation générale dans cette partie du pays au cours de ce mini sommet, explique le journal citant Hervé Ladsous.
Destiné à définir les modalités du déploiement d’une force internationale neutre le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC, pour lutter contre les groupes armés, le dernier sommet des chefs d’Etat des Grands Lacs à Kampala n’a abouti qu’à des résolutions, indique La prospérité.
L’information est confirmée par Forum des As qui titre : « retombées de la démarche amorcée par les chefs religieux et des acteurs de la société civile : un sommet sur la RDC à New-York ! »
La démarche des chefs de confessions religieuses de la RDC et des acteurs de la société civile semble avoir porté des fruits. Sinon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies en charge du maintien de la paix ne se serait pas signalé à Kinshasa aussitôt après avoir reçu, au nom de Ban-Ki Moon, la pétition des Congolais à New-York, affirme ce journal.
Forum des As fait remarquer qu’aussitôt après cette démarche, Hervé Ladsous a été dépêché à Kinshasa où il est arrivé le dimanche 9 septembre pour déblayer le terrain en faveur du sommet prévu le 27 septembre prochain au siège de l’ONU. Voilà qui en dit long sur la réaction de l’ONU face à la pétition déposée par les chefs religieux et les acteurs de la société civile. Car, très émue par le drame humanitaire en RDC, l’ONU s’implique dans la guerre qui sévit à l’Est en vue d’apporter sa contribution à la résolution de la crise.
La pétition déposée par la délégation congolaise qui venait de séjourner à New-York ne se limitait pas du tout à décrier la guerre ou le drame humanitaire. Mais, cette pétition visait à obtenir des sanctions contre le Rwanda accusé du reste, par le rapport de l’ONU, de soutenir le M 23 à l’Est de la RDC, indique FdA. Ce rapport citait même des officiels rwandais impliqués dans la tentative de déstabilisation de la RDC. Chose curieuse, aucune sanction ne pointerait encore à l’horizon contre Kigali, note le journal.
De plus, Hervé Ladsous a parlé le lundi 10 septembre de la confiance qu’il faut bâtir dans l’ensemble de la région. Apparemment, les sanctions réclamées par la délégation congolaise à New-York ne feraient pas encore partie des préoccupations de l’ONU, conclut Forum des As.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge du maintien de la paix, Hervé Ladsous, séjourne à Kinshasa depuis dimanche dernier. Il s’est entretenu hier avec le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda et le ministre de l’Intérieur Richard Muyej. Au menu de ces entretiens, le respect de la souveraineté de la RDC, des solutions face au drame humanitaire qui sévit à l’Est (viols, morts …) et la préparation du sommet fixé au 27 septembre prochain sur la situation qui frappe la RD Congo avec une pseudo mutinerie soutenue par le Rwanda dévoilée par un rapport des experts de l’ONU.
Partout où il est passé hier, Hervé Ladsou a insisté sur la nécessité de faire respecter la souveraineté de la RDC et d’aider ce pays à résoudre le drame qui sévit à l’Est. C’est sans nul doute dans ce cadre qu’un sommet s’ouvre le 27 septembre prochain au siège des Nations Unies à New-York sur la guerre qui secoue la RDC à l’initiative du secrétaire général de l’ONU Ban-ki Moon. La visite du secrétaire général adjoint de l’ONU en charge du maintien de la paix intervient après le passage de la délégation composée des chefs religieux de la RDC et des acteurs de la société civile au siège de l’Organisation des Nations Unies où ils ont déposé la pétition de plus d’un million de Congolais face à la guerre.
En l’absence du secrétaire général de l’ONU Ban-ki Moon, c’est son adjoint en charge du maintien de la paix Hervé Ladsu qui avait reçu la pétition à New-York. Aussitôt après cette démarche, Hervé Ladsu a été dépêché à Kinshasa où il est arrivé dimanche dernier pour déblayer le terrain en faveur du sommet prévu le 27 septembre prochain au siège de l’ONU. Voilà qui en dit long sur la réaction de l’ONU face à la pétition déposée par les chefs religieux et les acteurs de la société civile. Car, très émue par le drame humanitaire en RDC, l’ONU s’implique dans la guerre qui sévit à l’Est en vue d’apporter sa contribution à la résolution de la crise.
Toutefois, si l’affirmation de la souveraineté du Congo et la belle face de la médaile, le revers est dans ‘absence, jusqu’ici, de sanctions contre le Rwanda.
La pétition déposée par la délégation congolaise qui venait de séjourner à New-York ne se limitait pas du tout à décrier la guerre ou le drame humanitaire. Mais, cette pétition visait des sanctions contre le Rwanda accusé du reste, par le rapport de l’ONU, de soutenir le M 23 à l’Est de la RDC. Ce rapport citait même des officiels rwandais impliqués dans la tentative de déstabilisation de la RDC. Chose curieuse, aucune sanction ne pointerait encore à l’horizon contre Kigali. De plus, Hervé Ladsu a parlé hier de la confiance qu’il faut bâtir dans l’ensemble de la région. Apparemment, les sanctions réclamées par la délégation congolaise à New-York ne feraient pas encore partie des préoccupations de l’ONU.
Mais, si le sommet de New-York peut permettre à l’Est de la RDC de retrouver la paix et de mettre un terme à l’excès de zèle de Kigali, il aura ainsi contribué à étaler la bonne foi de l’ONU dont les experts furent les premiers à décrier l’implication du Rwanda dans la tentative de déstabilisation de la RDC. Mais, il importe de relever que sans aucune condamnation, Kigali sera tenté, dans les prochains jours, de rééditer son exploit en comptant certainement sur des pesanteurs visibles ou non qui l’ont toujours soutenu dans son éternelle entreprise.
Sur le même sujet L’Avenir entrevoit : « une cabale que mijote le Rwanda » et titre : « M23 invité à New York ».
Ce quotidien affirme que le président rwandais Kagame et le lobby de son pays sont en train de mijoter une cabale pour qu’une délégation du M23 prenne part au sommet de New York du 27 septembre prochain. Une question a été posée dans ce sens au secrétaire général adjoint de l’Onu lors de sa conférence de presse lundi à Kinshasa. Pour toute réponse, Hervé Ladsous a déclaré ne pas en être au courant, note le journal.Pour L’Avenir, une telle éventualité serait une insulte au peuple congolais pendant que leurs frères et sœurs meurent tous les jours au Nord-Kivu.
« Arrivé dimanche dernier à Kinshasa, le Secrétaire général adjoint (Sga) des Nations Unies chargé des Opérations de Maintien de la Paix, Hervé Ladsous, a tenu lundi un point de presse », rapporte L’Avenir. Il ajoute qu’il a déclaré être venu pour « rétablir la confiance entre Kinshasa et Kigali ». Le Sga, ajoute ce quotidien, ignore tout d’une participation du M23 au sommet de New York.
L’Observateur titre : « La Société civile du Nord-Kivu accuse la CIRGL d’avaliser le plan de balkanisation ».
Il s’agit bien sûr de la fameuse « Force internationale neutre ». Selon la SCNK, le sommet de Kampala II est un véritable échec, quoique Kinshasa parle de succès. (En réalité, Kampala II a été une sorte de « match nul », la RDC se félicitant d’avoir fait accepter le principe de l’implication de l’ONU et de l’UA, le Rwanda d’avoir gagné du temps, la mise en pace étant remise à trois mois et la « Force » restant un ectoplasme vague, aux contours mal définis et au financement – c’est la grosse pierre d’achoppement – indéfini. NdlR)
Dans les conclusions de ce sommet, il a été décidé l’envoi, d’ici à trois mois, d’une force neutre dans l’est de la RDC. Une idée critiquée par le collectif des associations de la société civile du Nord-Kivu, dont le membre Etienne Kambale déplore que la force envisagée ne soit pas «combattante». Il se demande à quoi pourra servir une force de 4 000 hommes, alors qu’il existe en RDC, depuis plusieurs années, une autre-la Monusco-forte de quelques 20 000 hommes, reprend le journal.
Concrètement, la société civile du Nord-Kivu souhaiterait une opération Artémis 2, précise le quotidien. À défaut, le collectif plaide pour une modification du mandat de la Monusco (mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC), afin que celle-ci « impose la paix ». L’Observateur rappelle que l’Opération Artémis est une mission militaire menée, du 6 juin au 6 septembre 2003 en Ituri, en Province Orientale, par l’Union européenne au titre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD), sous l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU, selon sa résolution 1484 du 30 mai 2003.
(Par sa résolution 1484 le Conseil de sécurité de l’ONU « Autorise le déploiement, jusqu’au 1er septembre 2003, d’une force multinationale intérimaire d’urgence à Bunia, en coordination étroite avec la MONUC, en particulier son contingent déployé dans la ville, en vue de contribuer à y stabiliser les conditions de sécurité et à y améliorer la situation humanitaire, d’assurer la protection de l’aéroport et des personnes déplacées se trouvant dans les camps de Bunia et, si la situation l’exige, de contribuer à assurer la sécurité de la population civile et du personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires dans la ville ». Cette force avait en effet été déployée pour mettre fin dans l’immédiat aux combats et faire cesser les exactions à l’encontre des populations civiles dans la capitale de ce district de la RDC. Ainsi, les Nations unies disposaient du temps nécessaire à la mise en place d’une nouvelle « Brigade Ituri » des casques bleus de la MONUC. Il s’agit de la première opération militaire « Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies » réalisée par l’Union européenne en dehors du périmètre du vieux continent et sans le recours aux accords dits de Berlin plus qui permettent aux européens de bénéficier de moyens de l’OTAN. Les objectifs de cette opération et le contexte de son insertion par rapport à la problématique de la MONUC présentent des similitudes avec l’Opération Turquoise menée par la France en 1994 au Rwanda, alors que la MINUAR y était chargé du « maintien de la paix », comme la MONUC dans l’Est de la RDC. C’est évidemment là que le bât blesse du coté de Kigali, qui a toujours présenté « Turquoise » comme ayant mené à la prolongation du « génocide ».
Quant aux effectifs et à l’organisation, la France assumait la fonction de « nation cadre » de l’opération et fournissait le contingent le plus étoffé. Bien que 18 nations participassent à l’opération, environ 80 % des effectifs engagés émanaient des armées françaises. Environ 2200 personnes ont été mobilisées pour cette action. 2060 étaient effectivement présentes sur le continent africain, tandis que les autres éléments étaient affectés au quartier général de niveau stratégique, installé à Paris et armé par l’état-major interarmées de force et d’entrainement (EMIA-FE) de Creil, chargé de la conduite de l’opération. 1035 soldats étaient effectivement présents à Bunia au moment où la force a atteint sa plénitude opérationnelle. Le reste du contingent se répartissait entre la Base de Soutien à Vocation Inter Armées (BSVIA) de la mission — établie à Entebbe — et des aérodromes gabonais et tchadiens qui accueillaient les avions de combat destinés à protéger et appuyer la composante terrestre. NdlR)
Le Phare titre « Force neutre en Rdc : les réserves du Rwanda ».
Il relève que « du côté congolais, l’on se réjouit de la décision de placer sous la tutelle de l’Onu ou de l’Union africaine (Ua) la Force Internationale neutre à déployer dans trois mois à la frontière congolo-rwandaise, alors que c’est, plutôt, le doute chez les autorités rwandaises ».
Se confiant à l’Afp hier lundi, la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikwabo, a été tranchante, rapporte ce journal citant la chef de la diplomatie rwandaise : « On ne peut pas mettre une force en place en quelques semaines ».
Pourquoi ? s’interroge Le Phare qui répond : « Elle n’a aucune indication ». Mais, analyse aussi ce journal, l’on croit savoir qu’elle s’est fondée sur les incertitudes qui planent au sujet du financement et des pays contributeurs des troupes pour manifester publiquement son pessimisme.
Pour Le Phare, le fait que ce pays continue de nier des évidences et de trouver des oreilles attentives à son plaidoyer constitue un message interpellateur pour des milliers de Congolaises et Congolais, qui devraient maintenant ou jamais faire preuve d’un sursaut patriotique pour ne pas finir comme les dindons de la farce.
Le Potentiel titre : « Financement de la Force internationale neutre : la polémique s’amplifie ».
L’idée de déployer la Force internationale neutre le long de la frontière entre la Rdc et le Rwanda d’ici trois mois, tel que décidé le samedi 8 septembre au sommet de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs « Cirgl » à Kampala, suscite des commentaires et des interrogations au sein de la classe politique nationale, rapporte Radio Okapi que cite ce journal.
Dans un article intitulé : « Hervé Ladsous : « Il est difficile de réaliser projet sur terrain » », La Prospérité rapporte qu’ « à ce sujet, l’émissaire des Nations unies s’en remet au Conseil des sécurité. Tout en indiquant que ce concept de force internationale neutre est à redéfinir ou à clarifier. Car, dit-il, il est difficile de réaliser ce projet sur terrain ».
Francophonie / Elections / Chebeya
Au sujet du renvoi de l’arrêt avant-dire droit dans l’Affaire Chebeya, Le Phare titre : « Hollande dribblé ».
La nouvelle est tombée comme un couperet, hier lundi, écrit ce journal. « Alors qu’il était fiévreusement attendu au plus tard la semaine prochaine, le prononcé de l’avant dire droit de la Haute Cour militaire (Hcm) à différentes requêtes des parties au procès Chebeya, du nom de l’activiste des droits de l’homme retrouvé mort à Mitendi le 2 juin 2010, est renvoyé au 23 octobre à la prison centrale de Makala », ajoute Le Phare.
Pour Le Phare, avec le renvoi de l’arrêt avant-dire droit au-delà du Sommet de la Francophonie, le président français est dribblé car privé de toute possibilité de constater si ce dossier judiciaire répond aux standards requis pour la transparence.
« Affaire Chebeya : la Haute cour prolonge le délai du prononcé de son jugement ». Le Potentiel, dans l’article ainsi intitulé, explique pour sa part : « En guise de justification, la Hcm justifie cette prolongation au delà de la huitaine par l’abondance des questions examinées ainsi que le nombre de jours inférieurs au temps que requiert la rédaction des arrêts à prononcer ».
Rappelons la situation. Les élections du 28/11/11 ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Cette situation, et le fait que le « pouvoir de fait » recourt à des moyens de répression et d’intimidation brutaux ont mené à suggérer l’idée d’une délocalisation du Sommet ou d’une abstention du Président français.
Officiellement, la Présidence française a fait état de « gestes de bonne volonté » attendus de Kinshasa, sans les définir autrement. Ce sont des commentaires officieux (quoique venant parfois de hautes personnalités) qui ont cité précisément la réforme de la CENI et l’affaire Chebeya. L’on sat aujourd’hui que l’une et l’autre sont renvoyées aux calendes grecques .
Dans une interview accordée à La Croix, Yamina Benguigui, ministre française à la Francophonie, décrit le Cardinal Monsengwo comme l’une des rares personnalités ayant soutenu la délocalisation du sommet de Kinshasa. L’archevêque de Kinshasa n’a pas mâché les mots pour déclarer à la ministre française à la Francophonie que « ce sommet pourrait légitimer le président Joseph Kabila.
L’envoyée spéciale de François Hollande y faisait le bilan de son se jour à Kinshasa fin juillet 2012. Elle y parle notamment de l’opinion de nombreuses associations de la société civile et d’autres forces nationales sur la tenue du sommet à Kinshasa. « Toutes les ONG, comme la Voix des sans voix, les principaux leaders de l’opposition, les responsables religieux, ont compris que ce sommet allait mettre la RDC sous les projecteurs de la communauté internationale, que cette occasion, constituait une opportunité pour elles de prendre la parole de se faire entendre. Enfin, toutes ont été sensibles à l’engagement du président Hollande d’aller les rencontrer sur place ».
Même Tshisekedi, n’a pas été catégorique. Benguigui raconte : « J’ai rencontré les responsables de son parti. Les entretiens ont été, comme je vous l’ai dit, très houleux. Ils m’ont tous dit, après notre entretien, leur souhait de voir le président Hollande à ce sommet pour les mêmes raisons que la société civile, les religieux et les défenseurs des droits de l’homme ». Même si pour l’instant on ne sait pas encore si François Hollande va le rencontrer lors de son séjour à Kinshasa, toujours est-il que Tshisekedi à bien compris que le sommet était une bonne occasion de se faire entendre et d’obtenir, peut-être, quelques changements dans la gouvernance nationale.
Sur le plan extérieur, ce qui semble être une victoire pour la ministre française a été un véritable parcours du combattant. Car les oppositions, il n’y en a eu et de tous acabits. « L’Organisation internationale de la francophonie -0IF- avait annoncé ce sommet en 2008 et lancé à Kinshasa la construction des infrastructures nécessaires pour l’accueil du sommet. Mais aucun, ministre de l’ancien gouvernement ne s’était rendu sur place quand j’ai repris le dossier au mois de mai, dès ma nomination. Il y avait une contestation en France et en Belgique contre la tenue le ce sommet en RD-Congo. Le président de la République m’a demandé de me rendre en RD-Congo pour évaluer la situation dans son ensemble et pour y rencontrer les représentants de l’ensemble de la société congolaise, depuis les autorités, jusqu’aux opposants. J’ai passé quatre jours complets sur place j’y ai rencontré plus de 100 personne ». Pourtant, explique encore la même Yamina Benguigui, « les Présidents africains francophones s’étaient tous engagés, avant l’élection de François Hollande, à s’y rendre. Abdou Diouf le président de l’OIF, s’était battu pour que ce sommet se tienne en Afrique. Décemment, François Hollande ne pouvait pas non plus les désavouer. L’annonce de sa non venue en Afrique aurait été perçue comme un affront et camouflet lancés au visage de nos amis africains ».
Economie
Le Potentiel parle aussi économie ce matin avec ce titre: « RDC-FMI : les « surdoués » de nouveau recalés »
Le journal rapporte que l’avenir du second programme économique du gouvernement (PEG 2) se joue en ce mois de septembre à Washington où le Conseil d’administration du Fmi doit se prononcer sur les 4è et 5è revues de ce programme, conclu en décembre 2009. A Kinshasa, on retient son souffle. Mais, apparemment, rien n’est encore gagné. Le respect des critères quantitatifs du PEG 2 jusqu’à fin août 2012 n’a que peu d’influence sur la décision du FMI. Maintes fois reportées, les conclusions des 4è et 5èmes revues ne sont pas acquises. Les « surdoués » de Matata pourraient à nouveau être recalés par le FMI, conclut le journal.
Monitoring des radios et TV locales
Bukavu
RADIO MAENDELEO
1- Le transport en commun sera probablement perturbé ce mardi dans la commune de Kadutu. L’autorité communale Gérard Bekao vient de suspendre toute les activités de transport en commun des taxis-bus jusqu’à nouvel ordre, et pendant ce temps une vingtaine de chauffeur membres de l’ACCO (Association des Chauffeurs au Congo) sont aux arrêts depuis hier lundi par la police nationale congolaise. Ils sont accusés d’avoir détruits 13 véhicules mini-bus de l’agence TAC sur l’axe carrefour-Chipunda en commune de Kadutu. C’était lors du lancement du transport en commun sur cet axe par cette agence de transport.
2- Deo Bizibu Balola connu à Bukavu comme président fédéral de l’UDPS vient de démissionner de ce parti politique, il intègre immédiatement un mouvement politico-militaire dénommé « Front pour la défense et la vérité des urnes, front anti-balkanisation de la RDC » FDVUFAB en sigle. Il l’a déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il a tenu hier au siège du parti politique UDPS. Selon lui de commun accord avec d’autres cadres du parti de l’UDPS, ils ont décidé de créer ce mouvement politico-militaire, avec l’objectif selon lui de revendiquer la victoire des résultats des urnes volés en faveur du régime au pouvoir. Deo Bizibu indique qu’en qualité de coordonnateur de ce mouvement politico-militaire il promet qu’il va arriver jusqu’à Kinshasa, mais en attendant il prend le chemin du maquis.
3- Le ministère provincial du genre organise ce mardi 11 septembre, un atelier de restitution et des journées portes ouvertes, des initiatives femmes pour la paix, qui s’est tenu dernièrement à Kinshasa. C’est sous le thème « La femme, la paix, la sécurité de la femme à Bukavu ». Cette rencontre est organisée en collaboration avec l’ONUFEMME. Elle aura pour cadre l’hôtel Plamedi à Muhumba. Chaque année, ONUFEMME organise des journées pareilles dans les pays post-conflit. Le but est de promouvoir la mise en œuvre de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies.
4- L’observatoire de la parité en RDC plaide pour une éducation scolaire favorisant la parité et l’égalité entre filles et garçons. C’est dans ce cadre de promouvoir cette égalité que l’observatoire avec l’appui de la PNUD exécute dans 6 écoles secondaires et primaires de Bukavu et 11 écoles d’Idjwi, un projet dénommé « Tugawe Kazi ». Selon le point focal de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel a l’observatoire de la parité, Christine Namegabe la plupart de ces écoles engagees dans ce projet ont déjà decide de quelques actions positives qu’elles comptent mettre en œuvre pour promouvoir l’egalite fille garcon des cette rentree scolaire(…)
RTNC
1- La situation sécuritaire à a l’Est de la RDC a fait l’objet de la rencontre hier à Kinshasa entre le Secrétaire General Adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, Herve Ladsous avec les autorités de la RDC. Apres Kinshasa, il se rendra à Goma la capitale du Nord Kivu. Il rencontrera ce mardi le chef de l’Etat. Il ira aussi au Rwanda et en Ouganda.
2- Le ministère provincial ayant le genre dans ses attributions organise à partir de ce mardi 11 septembre, des journées portes ouvertes avec ONUFEMME ici à Bukavu. En organisant des journées portes ouvertes, le ministère provincial du genre avec l’appui d’ONUFEMME veut faire connaître au grand public, le rôle, la mission et les réalisations d’ONUFEMME. Cette structure onusienne porte un soutien au ministère provincial du genre, mais aussi à l’assemblée nationale quant a la sensibilisation sur le budget relatif au genre et aussi soutien à la société civile.
RADIO NENO LA UZIMA
1- Deo Bizibu Balola coordonnateur provincial de l’UDPS vient d’annoncer sa démission à ce poste. Il l’a dit ce lundi à la permanence de ce parti en commune d’Ibanda. Il annonce qu’il va désormais mener sa lutte dans le maquis pour revendiquer la vérité des urnes.
RADIO OKAPI BUKAVU
1- Le pharmacien superviseur de la zone de santé rurale de Shabunda est soumis à l’interrogatoire de la police depuis 3 jours. Il lui est reproché ,selon Cadhom ,de détenir des fiches d’approvisionnement en médicaments avec la mention République Démocratique du Nord-Kivu . Contacté à ce sujet, le colonel Flamand Baliwa commandant de la police à Shabunda s’est refusé à tout commentaire.
2- La population de Mumosho dans le territoire de Kabare tente de relancer le dialogue avec la société internationale d’électricité des grands lacs \Sinelac en sigle. C’est au sujet des champs expropriés au profit de la centrale hydroélectrique Ruzizi 2 et qui a poussé récemment cette population de Mumosho à descendre dans la rue. Les représentants des expropriés ont accusé leurs syndicats d’avoir versé dans le détournement des fonds d’indemnisation accordés par la Sinelac .Un des orateurs du jour l’Ingénieur Roger Hamuli préconise le recours aux techniques de gestion pour sauvegarder le bassin versant de la centrale. Du côté de la Sinelac, il est maintenant hors de question de penser en termes de la reprise de la culture sur le flanc versant de la centrale Ruzizi 2 et que le dossier d’indemnisation est déjà clos au sein du conseil d’administration de la Sinelac.
3- La crise est perceptible entre deux associations de transport en commun dans la ville de Bukavu. Il s’agit de l’ACCO et TAC .Certains membres de l’ACCO ont barricadé ce lundi les principales artères de la commune de Kadutu, alors que la veille des bagarres ont éclaté entre les membres de ces deux associations. 13 véhicules ont été endommagés et plusieurs chauffeurs blessés selon l’agence TAC. Le ministre provincial des transports et communication a convoqué ce lundi une rencontre au cours de laquelle, les deux parties en conflit ont été rappelés au respect de la loi en matière de transport en rappelant que nul ne peut se prévaloir le monopole dans ce secteur.
4-
4- Un opérateur économique a été assassiné par un groupe d’hommes armés la semaine passée dans le territoire de Shabunda. Le collectif des associations des droits de l’homme indique que les meurtriers ont arraché à la victime son colis d’or après lui avoir logé une balle dans la tête .Le motard qui le transportait a été emporté vers une destination inconnue. Le fait s’est produit dans la forêt de Mikelo lorsque cet opérateur économique, en provenance de Kiziba, se rendait à Kama où il devait prendre l’avion pour venir vendre son colis d’or à Bukavu.
5- Début ce lundi à la salle Miss Malaika, dans la commune d’Ibanda, d’un atelier de formation des leaders religieux sur le VIH SIDA. L’atelier est organisé par l’asbl HALT-SIDA,une organisation qui a pour objectif de mettre les jeunes à l’abri du VIH/SIDA.Cette formation vise l’implication des responsables des confessions religieuses dans la sensibilisation dans la lutte contre le SIDA, mais également comme élément nouveau ,la prise en charge des personnes affectées par la pandémie. La formation prendra fin le mercredi prochain.
6- La société civile a salué le lancement du projet de multiplication des semences améliorées par la GIZ dans le territoire de Fizi. Cette organisation vient de sélectionner 6 organisations locales ainsi que l’inspection de l’agriculture pour une subvention. Et c’est pour favoriser la multiplication de manioc, de maïs et de haricot. La superficie attribuée à chacune de ces associations paysannes varie entre 5 à 12 hectares dans les localités de Mboko, Baraka et Sebele. Après la selection des intervenants, l’inspection territoriale agricole de Fizi compte lancer la campagne agricole saison A pour le 18 septembre prochain.
7- En territoire d’Uvira,près de 300 paysans agricoles de Mashaka, un site d’exploitation culturale se trouvant juste à la frontière de Kavimvira sont en colère. Ils sont descendus dans les rues de la cité d’Uvira ce lundi matin pour contester un jugement du tribunal. Celui-ci reconnait la propriété de ce site à l’Office Congolais de Contrôle/Agence d’Uvira. Dans un mémorandum remis à l’administrateur assistant en charge de l’administration, ils affirment exploiter ce site depuis des années pour assurer la survie de leurs ménages. Ils demandent aux autorités de chercher un autre site ailleurs pour l’OCC avant que le pire n’arrive. L’autorité d’uvira a promis de soumettre le cas dans une prochaine réunion du conseil territorial de sécurité.
8- Un pasteur de l’Eglise sainte famille de Bubembe est aux arrêts depuis cinq jours dans le cachot de l’auditorat militaire garnison d’Uvira. connu sous le nom d’AMIRADO, ce responsable d’église est poursuivi selon les sources de l’auditorat pour meurtre, assassinat et viol. Il a été arrêté à la frontière de Kavimvira par les agents de l’auditorat alors qu’il fuyait vers le Burundi voisin. La même source affirme que la plainte a été déposée au détachement de l’auditorat à Baraka, mais le dossier du prévenu devrait être transféré ce lundi au parquet civil..
Bunia
Radio Canal Révélation,RCR
1. La communauté Hema réunis au sein de Ente s’est prononcé hier à l’hotel new cosmos en cité de Bunia sur la situation sécuritaire en territoire d’Irumu et Djugu a travers son porte parole le professeur Pilo Kamaragi, ce dernier a déclaré à dénoncé hier devant la presse la libre circulation des éléments de coalition des groupes armés de l’Ituri, COGAI d’Irumu et Djugu, soulignant que COGAI de Djugu est rebaptisé MRPC, mouvement de la résistance patriotique du Congo et est soutenu par les officiers déserteurs de la FRDC en provenance du territoire de Mahagi, Djugu et Irumu d’où il ne faut pas mettre les actions de ce groupe armé au dos la communauté Hema.
2. Un conducteur de moto nommé Busha a cogné une vielle femme nommé Tamara hier au niveau du marché centrale de Bunia devant la station de carburant ASS PETROLEUM, cette dernière est morte sur le champ et le conducteur est grièvement blessé à la tête. L’excès de vitesse est à la base de cet accident a indiqué le capitaine Abeli Mwangu comandant de la police routière en Ituri.
3. Un incivique a commis la zoophilie a couchant une chèvre dans la localité de Tsili en territoire de Djugu.il est déjà aux arrêts.
4. La commission d’enquête instituée par le COCUS des députés de l’Ituri sur la disparition des certains biens de l’Etat en Ituri a rendu son rapport hier son président honorable wilson Adirodu a déclaré à la presse qu’il y a des véhicules du district qui sont en réparation dont celui du commissaire du district en charge de l’économie et finance et celui du commissaire du district en charge de la politique et administration. Un véhicule du district a été vendu par le commissaire du district Freddy Bosomba à l’ordonnateur nationale en ituri, une parti de la concession du camp Ndoromo destiné aux militaires a été borné et vendu par le bureau de cadastre à Bunia et vendu à la population. L’honorable Adirido demande aux personnes qui ont achetés les biens de l’Etat de les restitués, il dit aussi que la cour d’appel doit se saisir d’office des personnes auteurs de la vente des biens de l’Etat.
Radio Merveille de Bunia,RMB
La commission de justice et paix du diocèse de Bunia s’est réunie hier avec le député national Raymond Tchedya pour aborder la problématique de l’exploitation de la richesse face aux intérêts locaux. Le président de cette commission l’abbé Alfred a demandé aux entreprises d’élaborer des projets sociaux en faveur de la population, au gouvernement il demande de donner la province de l’ituri pour que l’ituri puisse profiter de l’exploitation de ses richesses.
Radio Télévision National Congolaise,RTNC
1. Le commissaire du district de l’ituri monsieur Freddy Bosomba Ileo est rentré hier à Bunia au départ de Kisangani où il était à mission, il a déclaré qu’il est venu faire sa valise en attendant l’arrêté qui le fera partir de l’ituri.il a ajouté que certaines personnes sans le nommées accéléraient l’arrivée de cet arrêté.
2. C’est aujourd’hui que sera présenté le nouveau chef du service de l’hygiène aux frontières en Ituri.
© CongoForum, le mardi 11 septembre 2012
11 septembre 2012
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