18/09/12/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI

18 septembre 2012

Aujourd'hui dans la presse

(CongoForum)

Le XIVème sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa en octobre a entraîné une tournée d’inspection par JKK des sites retenus pour les activités de cette rencontre. La désignation du Porte-parole de l’Opposition aussi intéresse au plus haut point les journaux parus ce jour. De ce fait, il faut chercher un peu pour dénicher des articles qui accordent une certaine attention à des questions mettant en jeu la survie même de la nation, comme la guerre de l’Est ou le déficit de légitimité du pouvoir en place.

Francophonie / Parlement

En RDC, l’annonce de la visite de n’importe quelle « grosse légume » locale, nationale ou internationale déclenche toujours une frénésie de rénovation et de ravalement des façades et l’on voit surgir partout des peintres, tapissiers, plâtriers et autres spécialistes du décor. De ce fait, les Assemblées ont été délogées de leurs locaux habituels. En attendant la fin des travaux de réhabilitation du palais du peuple, les sessions de l’assemblée nationale se tiendront au grand Hôtel de Kinshasa et celles du Sénat au salon rouge du ministère des Affaires Etrangères.

D’après Radio Okapi, « Dans son discours d’ouverture de la session parlementaire de septembre, samedi 15 septembre dernier, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a fixé comme priorité des matières de la session de septembre l’examen du budget 2013. Dans le calendrier des matières à traiter, il dit ne pas exclure d’autres questions d’urgence notamment la loi organisant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les députés de l’opposition jugent ce calendrier « chargé » mais ceux de la Majorité appellent leurs collègues à « plus de volonté » pour traiter toutes les matières inscrites dans l’agenda »

(La question de a CENI a rapport direct avec la Francophonie, dans la mesure où tout le monde suppose qu’une réforme en profondeur de la CENI – cela veut dire au minimum le départ de Ngoy Mulunda et l’entrée de la Société civile – est un des « gestes de bonne volonté » promis pour obtenir la présence de François Hollande. Un débat séreux sur la CENI ne pourrait éviter d’évoquer ses contre-performances, c’est-à-dire les élections du 28/11/11. Elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Dans ce contexte, il est évident que la Majorité va chercher à traiter ce point à la va-vite « faute de temps » et que l’Opposition pousse en sens contraire. Idem pour la guerre de l’Est : la Majorité se contenterait bien sûr d’une motion de sotien « patriotique » à l’action du pouvoir, ceendant qe l’Opposition évoque la « Haute Trahison ». NdlR)

Le député de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Serge Mayamba, appelle Aubin Minaku à laisser les députés s’exprimer librement au sein de l’hémicycle. « Ce sont des points qui tiennent également à la survie de la nation et nous espérons que le bureau de l’Assemblée nationale fera preuve d’impartialité dans la distribution de la parole », a dit espérer Serge Mayamba.

Evoquant la question de la sécurité qui devra aussi faire l’objet du débat à l’Assemblée nationale, Jean Bertrand Ewanga de l’Union pour la nation congolaise (UNC) se plaint que la RDC ne se limite qu’à « reconnaître » l’agression mais n’agit pas.. « Il [Aubin Minaku] a reconnu que le Congo est agressé. Quand on reconnaît l’agression il faut attaquer. Le problème ici, le Rwanda nous agresse, mais il y a beaucoup de complices ici à Kinshasa », a-t-il déclaré.

Dans la majorité présidentielle, le député Jean Pierre Darwezi, ancien patron des renseignements et ministre de l’Economie, estime que « l’essentiel est qu’on s’attelle sur les priorités ».

La Tempête des tropiques écrit « A cause du XIVe sommet de la Francophonie, le Parlement est paralysé »
Ce journal estime que députés et sénateurs sont de nouveau renvoyés en vacances parlementaires pour un mois supplémentaire parce que le palais du peuple, siège du parlement, est en réfection pour abriter certaines activités du sommet de la Francophonie. C’est déjà mal parti pour cette session budgétaire, pense ce journal. Pourtant, il s’agit d’une session aux enjeux importants pour le pays. Et La Tempête des Tropiques se demande si les parlementaires parviendront à voter le budget 2012-2013 à temps.

Au sujet de la Francophonie, La Prospérité révèle que dans une interview à Jeune Afrique, Samy Badibanga plaide pour une rencontre Hollande-Tshisekedi. Ce ténor de l’opposition a longtemps gardé le silence, note le journal, à l’instar de son mentor, Etienne Tshisekedi, si avare de parole. «Le silence du chef», comme on a coutume de dire à L’UDPS. Ce silence, souligne la consœur, Le président du groupe parlementaire UDPS/FAC vient de le rompre. Pour Samy Badibanga, « Le poids politique d’Etienne Tshisekedi est sans commune mesure avec celui des autres leaders de l’opposition ». Samy Badibanga invite donc François Hollande à « inviter Etienne Tshisekedi dans le cadre d’un entretien bilatéral».
(ETwM avait, lui, déclaré en son temps qu’il trouvait sans intérêt de rencontrer Hollande. Celui-ci a annoncé qu’il voulait « rencontrer tout le monde ». Le « poids politique » n’est invoqué que pour obtenir envers Tshisekedi une démarche particulière qui pourra ensuite être invoquée comme une reconnaissance de sa qualité de « véritable vainqueur des élections ». NdlR)

Francophonie / Travaux

La Prospérité titre « XIVème sommet de la Francophonie : J-24, Joseph Kabila inspecte les différents sites ».
Il ajoute « le compte à rebours a commencé pour la tenue à Kinshasa du XIVème sommet de la Francophonie ». Hier lundi, rappelle ce journal, Joseph Kabila a inspecté l’état d’avancement des travaux dans différents sites retenus. Question, estime La Prospérité , de s’assurer de la réussite de cet événement sur le plan organisationnel.

Le Palmarès titre « Francophonie : à moins de 30 jours, Joseph Kabila a visité quelques sites d’accueil ». Pendant environ 7 heures, le Chef de l’Etat a palpé les réalités de ces sites, précise-t-il.

Toujours en rapport avec la Francophonie, vue sous l’angle des peintres en bâtiment, La Référence+ dans son éditorial intitulé « Prête à accueillir les Francophones », note : « Kinshasa, en mettant sa plus belle robe, devra être différente après la Francophonie, sur plusieurs plans. La tenue du XIVème sommet de la Francophonie devra servir d’un déclic pour que la révolution de la modernité apporte un développement durable ».

Porte-parole de l’Opposition

Au sujet de la désignation du Porte-parole de l’Opposition, La Réferance + titre : « Samy Badibanga : ‘Je pense rassembler une majorité des parlementaires de l’Opposition’ ». Le Président du groupe parlementaire Udps-Fac a répondu aux questions de l’un des interviewers chocs du groupe Jeune Afrique, le Français Philippe Perdrix. Pour une première sortie, c’est un coup de maître, considère ce journal. Longtemps, Samy Badibanga a gardé le silence, à l’instar de son mentor Etienne Tshisekedi, si avare à prendre la parole. « Le silence du chef », comme on a coutume de dire à L’UDPS. Ce silence il vient de le rompre avec une interview à Jeune Afrique, commente ce journal. Extrait : « Vous multipliez les propositions à titre personnel. Votre candidature pour le poste de porte-parole de l’opposition vous donne des ailes. Sauf que vous n’avez pas le soutien affiché de Tshisekedi… Ce sont tous les parlementaires de l’opposition qui doivent choisir leur porte-parole, et je pense rassembler une majorité d’entre eux. Le président Tshisekedi a seulement dit que cette affaire ne le concernait pas. C’est son droit le plus strict. Mais l’UDPS n’est pas divisée. Mieux : elle est la première formation de l’opposition. Il est donc normal que ce poste lui revienne ».

Est

De son côté, Le Phare consacre sa une à la guerre de l’Est et relève que : « le M23 accuse les FARDC auprès de Museveni… » Dans une correspondance datée du 15 septembre et adressée à Yoweri Museveni, le président ougandais et président en exercice de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), le M23 accuse les FARDC de massacres des civils et militaires, de viols et des arrestations arbitraires. Ces rebelles demandent à la CIRGL de condamner fermement ces actes et de faire poursuivre en justice leurs auteurs.

Pendant ce temps, L’Observateur annonce que dans le cadre de la pacification de l’Ituri que les FARDC arrêtent le chef du MRPC. L’insécurité en Ituri est une problématique récurrente dans la Province Orientale, rappelle le tabloïd ! Et les nouvelles qui en viennent sont bonnes. En effet, poursuit le quotidien de l’avenue Colonel Ebeya, selon des sources concordantes, les FARDC ont arrêté dimanche dernier à Bunia, Eric Dedhonga, président du Mouvement de résistance populaire du Congo (MRPC), une milice de l’Ituri. Deux semaines plus tôt, elles avaient déjà arrêté le chef d’état-major de ce groupe armé.

Pour trouver dans a presse des artcles offrant une vue d’ensemble sur a gerre de l’st, il faut se rendre en Chine et en Suisse !

Xinhua titre « RDC: Vers une possible sortie de crise négociée entre le gouvernement et la rébellion du M23 »
»…Le gouvernement congolais ainsi qu’un rapport des experts des Nations Unies ont accusé le Rwanda de soutenir militairement les rebelles du M23. Les chefs d’Etats des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands-Lacs (CIRGL) ont pris l’initiative de se réunir pour aider toutes les parties impliquées à trouver une solution afin de rétablir la paix.
L’idée de déploiement d’une force internationale neutre pour surveiller la frontière de ces deux pays, soutenue par la plupart de ces pays n’est pas encore mise en place. Après les trois premières rencontres à Kampala, pour statuer sur la mise en oeuvre effective de cette force neutre, ces chefs d’Etats ont pris l’ option d’un déploiement de cette force d’ici trois mois.
Mais avant ce déploiement, le Conseil de sécurité des Nations Unies projette d’organiser le 27 septembre prochain à New York un mini-sommet sur la situation dans l’est de la RDC, a annoncé Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, lors de son séjour du 8 au 11 septembre à Kinshasa.
Il s’est rendu également au Rwanda et en Ouganda où il a rencontré les autorités de ces pays. « L’idée de cette force est jusque là un concept, son mode opératoire doit d’abord être redéfini et entériné par le Conseil de sécurité lors de ce mini sommet », a expliqué M. Ladsous.
Joseph Kabila, président de la RDC a toujours déclaré vouloir résoudre cette crise par trois voies, dont celles politique, diplomatique et militaire, mais sans une négociation directe avec les rebelles du M23.
« Yoweri Museveni, président de l’Ouganda a pris la mission de prendre contact avec les deux parties (gouvernement RDC et la rébellion du M23) pour entamer les négociations », a indiqué Jean- Marie Runiga, coordonnateur politique du M23, cité le 17 septembre par un journal congolais. D’après M. Runiga, son mouvement est prêt à prendre part à ces négociations et attend à Kampala l’arrivée de la délégation du gouvernement de la RDC. Mais Kinshasa a toutefois démenti cette information.Les deux présidents du Parlement congolais (Senat et Assemblée nationale) ont annoncé le 15 septembre la mise en place d’une diplomatie parlementaire en vue d’appuyer la politique extérieur du pays orientée vers la fin des conflits armés dans le pays… »

Le Temps (Genève) publie, sous le titre « Grands Lacs : ‘Tous les paramètres du désastre sont réunis’» une interview de l’expert Thierry Vircoulon, qui semble devenu ces derniers temps le principal oracle de la Grande Presse.
« Le Temps: Quels sont les éléments les plus inquiétants de la crise qui ressurgit dans la région des Grands Lacs?

Thierry Vircoulon: Dix ans après l’accord de paix conclu à l’issue de la deuxième guerre du Congo (ndlr: qui a fait plus de 3 millions de morts), on observe en RDC davantage de milices dans les Kivus, davantage de violations des droits de l’Homme, et davantage de recrutement d’enfants soldats. Autre source de préoccupation, l’armée n’en est pas réellement une: elle n’est pas payée, pas disciplinée, et constituée de divers groupes armés qui ont intégré ses rangs mais ont maintenu leurs systèmes de commandement. Tout cela résulte d’une absence de réforme de la gouvernance et de l’armée, du fait que les accords de 2009 entre Kinshasa et le Congrès national pour la défense du peuple (ndlr: une milice qui écumait les Kivus) n’ont pas été appliqués, et du déroulement des élections de l’année dernière qui ont marqué une fermeture du processus politique, au lieu de permettre son ouverture (ndlr: Joseph Kabila a été reconduit à la présidence dans des circonstances très contestées). Il faut encore ajouter à cela les intérêts rwandais dans la région, la résurgence de la tension rwando-congolaise, et nous avons tous les paramètres du désastre.

– Vous pointez largement les faiblesses du processus de paix pour expliquer la situation actuelle…

– Le processus de paix a été à l’origine d’un relatif retour au calme dans la région, mais il n’a pas permis à la démocratie de s’y implanter, ni de régler les luttes foncières auxquelles se livrent les différentes ethnies. Il n’a pas non plus résolu le fait que le Rwanda, doté de peu de ressources, s’intéresse de très près à celles de son voisin. Cette forte inégalité socio-économique demeure entre un Rwanda surpeuplé et un territoire congolais extrêmement vaste. Les problèmes politiques n’ont pas trouvé de solution, ils ont été gelés par le processus de paix. Et tant que les problèmes de fond ne sont pas traités, ils réapparaissent un jour ou l’autre.

– A quelle évolution faut-il s’attendre?

– Pour l’heure, une sorte de cessez-le-feu informel s’est instauré entre la rébellion du M23 et l’armée congolaise. Le M23 est installé dans son fief, à la frontière avec le Rwanda, et comme l’armée a été défaite deux fois en juillet, elle n’a pas lancé d’autre opération. Tout est suspendu, mais pendant ce temps, le M23 s’enracine. Il a nommé ses administrateurs, un gouvernement fantoche, et a prononcé dernièrement un discours de politique générale. Il applique la stratégie du groupe armé qui tente de se donner une légitimité. Pendant ce temps, des discussions diplomatiques se poursuivent au sein de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, envisageant le déploiement d’une force armée. Mais outre le fait que ce projet paraît difficile à mettre en œuvre, il n’est pas certain que les quelque 4000 hommes supplémentaires dont il est question soient en mesure de faire la différence sur le terrain. On tourne en rond, l’histoire se répète. Face au refus de négocier de Kinshasa, le M23 pourrait être tenté de faire monter la pression par une nouvelle offensive militaire. Les autorités sont aussi très va-t-en-guerre, cela pourrait donc vite déraper. A cela s’ajoute le fait que l’armée a en grande partie convergé au Kivu pour faire face au M23, délaissant certaines parties du territoire. Et derrière ses lignes, de multiples groupes armés qui se trouvent en zone forestière sont libres d’agir comme bon leur semble. Ils se livrent à des exactions, notamment sur les rwandophones, car les tensions ethniques sont désormais fortement exacerbées.

– Quel serait le plus sûr moyen d’enrayer la crise?

– La solution du problème des Kivus et du reste du Congo se trouve à Kigali et à Kinshasa. Les sanctions adressées au Rwanda par certains bailleurs de fonds qui ont suspendu leur aide constituent un début de solution. Pour autant que ces mesures se confirment, car certains pays, tels que les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, semblent tentés de les remettre en cause. La décision du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU au sujet du Rwanda, attendue dans les mois qui viennent, revêtira une importance capitale. Il faut par ailleurs faire pression sur Kinshasa pour qu’une réforme de l’armée soit lancée. Il serait sans doute souhaitable d’écarter certains officiers, mais il faut surtout payer les soldats. Et au-delà de ces mesures de gestion de crise, s’attaquer aux problèmes de fond. »

(Bien dit ! ais, au fait, que est le problème de fond ? NdlR)

Divers

En ce qui concerne l’élection des gouverneurs dans certaines provinces, L’Avenir titre: « Treize candidats au Bas-Congo ».
Selon ce journal, « la lutte pour le fauteuil gouvernoral sera rude voire serrée pour le Bas-Congo : l’avenir de la province est entre les mains des députés provinciaux qui constituent le corps électoral ». La solidarité Ne Kongo sera-t-elle sacrifiée à l’autel des ambitions personnelles ?, s’interroge ce journal.

L’Avenir ajoute au sujet de la Province Orientale qui est aussi concernée par ces échéances, que jusqu’hier lundi à 15 heures 30, le Bureau central de réception et de traitement de candidatures (Brtc) de cette province n’avait enregistré que quatre candidatures ; d’où, explique–t-il, la Ceni avait prolongé le dépôt jusqu’à minuit.

Monitoring des radios et TV locales

Bukavu

RADIO MAENDELEO

1. Un détraqué mental du groupement de Muchingwa en collectivité chefferie de Kaziba en territoire de Walungu a tué une fillette de 7 ans à coups de machette et a enterré le cadavre dans sa maison. Notre source indique que le corps de la petite fille a été déterré le samedi dernier sur ordre des services administratifs et de sécurité du lieu. C’était en présence du médecin de l’hôpital général de Kaziba. L’assassin serait détenu par des soldats pour des raisons de sécurité et pour apaiser la tension.. Le père de la fillette qui tentait de se venger a également été arrêté par des soldats.

2. Une femme d’environ 70 ans a été violée le dimanche passé à Murhesa dans le groupement de Mudaka en territoire de Kabare. Les faits se sont passés aux environs de 19h près de la rivière Ntumbwe. Selon la victime, le violeur lui a demandé son nom avant de passer à l’acte et grâce à ses cris de protestations plusieurs personnes sont venues à son secours mais son bourreau a réussi à s’enfuir.

3. L’Etat congolais devrait formaliser les activités des creuseurs artisanaux pour favoriser leur contribution efficace dans le développement du pays. C’est l’une des recommandations de l’atelier sur l’importance de la certification des substances minérales de production artisanale organisé hier lundi par le centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP)

RADIO NENO LA UZIMA

Analyser le contexte et ses éventuels développements, définir par secteurs les besoins humanitaires qui pourraient en résulter, tel est l’objet d’un atelier organisé par le bureau de coordination des affaires des Nations Unies (UNOCHA) ce mardi 18 septembre en commune d’Ibanda. Ce processus permettra à la communauté humanitaire, aux autorités provinciales, services publics spécialisés et à la société civile d’établir ensemble un grand cadre stratégique d’intervention des actions humanitaires pour l’année prochaine.

RADIO OKAPI BUKAVU

1. Des coups de feu ont été entendus hier dans le centre de Kasase et Ruchigi dans le territoire de Walungu . Selon un membre du sous noyau de la société civile de Mulamba , des militaires des FARDC en provenance de Luntukulu ont fait irruption dans ce centre vers 12 heures et ont tiré plusieurs balles . Deux FDLR ont été tués par balles et deux personnes blessées du côté de la population civile. 10 maisons ont également été pillées par les militaires dans ces villages indique notre source . Contacté à ce sujet l’administrateur du territoire de Walungu juge ces propos de mensongers.

2. Dans la plaine de la Ruzizi, la société civile dénonce la présence des troupes de l’armée burundaise dans les villages de Kimuka, Ruviya et Mwaba, dans la basse plaine de la Ruzizi. Depuis trois jours, ces militaires burundais ont érigé des tentes aux cotés des militaires FARDC, ils sont tous munis d’armes mais leur présence n’a pas été annoncée à la population. Du côté des FARDC, le commandant 9e secteur opérationnel précise que les deux armées mènent une opération conjointe contre les forces négatives dont les rebelles burundais des FNL.

3. Le comptable du territoire de Shabunda continue d’être entendu au poste du District de la police à Shabunda . Le commandant de district de la police / Shabunda qui nous livre l’information indique que ce comptable a été arrêté Samedi dernier . Il est accusé de détournement des primes de quelques postes administratifs du territoire , des primes allouées par l’agence d’achat des performances AAP dans le cadre des activités basées sur la performance au cours du 3 ème trimestre . Après audition à la police District de Shabunda , le détenu pourrait être transféré au parquet de grande instance d’Uvira pour y répondre de ses actes ajoute notre source.

4. Dans le territoire de Kalehe ,poursuite des rencontres de pacification entre les communautés Hutu -Tembo organisées par la commission locale mixte de pacification et de suivi de résolution des conflits. La société civile indique que ces rencontres débutées depuis le 4 Septembre dernier entrent dans le cadre de la résolution des conflits entre les communautés, conséquence des conflits armés entre les Raia Mutomboki et le groupe Nyatura dans les hauts plateaux de Kalehe. C’est aussi pour permettre la cohabitation pacifique et consolider la paix entre les communautés Hutu et Tembo à Numbi , Shanje ,Tushunguti , Ziralo et Chambombo dans ce même milieu.

5. Le ministre provincial des transports et voies de communication se dit satisfait par la rapidité avec la justice a tranché l’affaire qui opposait l’association des chauffeurs du Congo à l’agence privée de transport en commun TAC.

Selon Laban Kyalangalilwa, la justice a fait son travail en toute indépendance à la satisfaction des citoyens qui ont le souci de l’avènement d’un Etat de droit.

6. les Evêques membres de la conférence épiscopale nationale du Congo  » CENCO  » poursuivent leur séjour dans la province . Après la célébration Eucharistique qui a été organisée hier Dimanche au stade de la Concorde de Kadutu , les Evêques membres de la CENCO se sont rendu ce Lundi à Uvira dans le cadre de la poursuite des mêmes actions chrétiennes pour dire non à la guerre et à la balkanisation de la République Démocratique du Congo . Notons que le message de la CENCO annoncé au cours de ces actions chrétiennes dit que l’intégrité du territoire de la RD Congo n’est pas négociable et que les ressources naturelles du Congo appartiennent au peuple congolais.

7. Une partie de la délégation des confessions religieuses du Congo à laquelle était associée la société civile du Nord et du sud Kivu , est de retour à Kinshasa . Selon la présidente de la société civile du sud kivu membre de cette délégation , la tournée avait comme but de faire un plaidoyer sur la situation de violation des droits de l’homme au Congo et surtout à l’Est du pays . Et c’était auprès des Ambassades, consulats, différentes personnalités et la Diaspora aux Etats Unis d’Amérique, en Europe et en Asie. Parmi les autres points débattus lors de la tournée, il y a la pétition initiée par les confessions religieuses.

8. A Bukavu, début ce lundi dans la salle de réunion du restaurant le Bourgeois d’un atelier de formation sur le système comptable OHADA. La dite formation qui va durer plus d’une semaine, regroupe les cadres comptables financier des différentes entreprises de la place. L’activité vise surtout à les aider a assimiles les principes et procédures du système comptable OHADA. C’est une initiative du Cabinet d’Audit et d’Expertise Comptable LA FIDUCIAIRE OMEGA. Monsieur Birindwa Herman formateur des cadres financier note que le système comptable OHADA permet l’organisation de l’harmonisation du droit des affaires.

Bunia

Radio canal révélation

1. 4membres du mouvement de résistance patriotique du Congo, MRPC dont le président Eric Dhedonga, le chef d’Etat major le général autoproclamé Jules Musafiri et des collabos de se mouvement qui opère en territoire de Djugu ont été arrêtés le dimanche après-midi au quartier Simbiliabo en cité de Bunia a informé hier le colonel Fall Sikabwe comandant de la zone opérationnelle de l’Ituri. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur Freddy Bosomba Ileo a rendu visite hier a ces détenus au lieu de leur détention à Rwampara.

2. L’administrateur du territoire de Mahagi a fait savoir hier qu’il n’y a pas de preuve que l’épidémie d’Ebola sévit à Mahagi, le corps de la personne soupçonné d’être morte d’Ebola la semaine dernière a été enterré nuitamment par sa famille avant que le médecin face un examen du corps privant ainsi le service sanitaire de confirmer ou pas que la personne était morte d’Ebola a-t-il déclaré.

3. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur Freddy Bosomba a déclaré hier qu’il faudra au moins 17 jours pour monter le pont Epulu arriver déjà à kisangani selon une information qu’il a reçu du gouverneur de la province orientale. L’enjeu est important sur le plan socioéconomique pour l’Ituri, kisangani et Beni a-t-il.

4. Le 15 septembre dernier l’UPC a fêté son 12 Ième anniversaire, le président intérimaire honorable John Tinanzabo Zeremani a déclaré que l’ituri est un bon exemple de consolidation de la paix parce que 18 tribus vivent ensemble depuis des siècles.

Radio Merveille de Bunia,RMB

1. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur Freddy Bosomba a déclaré que le comandant du régiment FARDC à Mambasa a donné l’assaut sur le groupe du milicien Paul Sadala allias Morgan ; ce dernier a été blessé au rein.

2. Le 27 septembre 2012 c’est la journée internationale du tourisme, elle sera fêté sous le thème « le tourisme et énergie renouvelable ». A Bunia madame Bernadette le chef du bourreau du tourisme organise une conférence de presse qui se ra suivi d’une visite touristique du barrage de Budana.

Radio télévision communautaire CANDIP, RTCC

1. Les habitats de Mambasa dénonce la vente du carburant de mauvaise qualité qui détruit les engins, ce carburant est vendu par l’entreprise AS PETROLEUM, la réserve à faune à okapi a perdu deux véhicules en plus des particuliers suite à l’utilisation, le chef de service d’hydrocarbure reconnaît la vente de ce carburant à Mambasa.

2. Le gouvernement doit tenir ses promesses électorales a déclaré la semaine dernière lors d’une conférence de presse l’honorable Pascal Ndudanga Kavarios.

3. Le chef de collectivité de Baboa Bokoe a fait savoir hier, que le dossier de la concession de la SOKIMO se situant au sud de Bunia est géré désormais par le gouvernorat à Kisangani, une délégation arrive bientôt pour délimiter la concession de la SOKIMO à Dele au Sud de la cité de Bunia. Soulignons que la SOKIMO accuse les autorités de Baboa Bokoe de spolier sa concession.

Radio télévision nationale congolaise, RTNC

1. Monsieur Darwezi a déposé sa candidature hier pour le post de gouverneur de la province orientale au nom de la majorité présidentielle et monsieur Udaga au post du vice-gouverneur.

2. C’est Une puri-pulmonaire qui décime les bêtes en cité de Bunia, d’après le bureau de l’agriculture, pèche et élevage de l’ituri. Notons qu’un éleveur avait déclaré la semaine dernière qu’une maladie inconnue était entrée de décimer les bête à Mayalibo en territoire d’Irmu. Le commissaire du district de l’ituri monsieur Freddy Bosomba convoque monsieur Tabay du bureau de l’agriculture, pèche et élevage de l’ituri de venir s’expliquer sur la gestion de cette épidémie.

3. Le vendredi dernier des orpailleurs sont morts, les autres ont été blessé dans un l’éboulement dans deux carrieres d’or en chefferie de Babalebe en territoire d’Irumu

4. Monsieur Ringo Bamaraki n’est plus chef du service fond nationale forestier en Ituri il est remplacé par monsieur Zelemani.

© CongoForum, le mardi 18 septembre 2012

À propos de kakaluigi

Agé de 66 ans, avec 35 ans passés en Afrique dans la République Démocratique du Congo comme missionnaire. Engagé dans l'évangélisation, le social et l'enseignement aux écoles sécondaires. Responsable de la Pastorale de la Jeunesse, Directeur du Bureau Diocésain pour le Développement (BDD), Directeur d'une Radio Communnautaire et membre du Rateco.

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