26/09/12/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI

26 septembre 2012

Aujourd'hui dans la presse

(CongoForum)

La 67ème session de l’Assemblée des Nations intéresse les journaux parus ce mercredi, en particulier la prestation de Joseph Kabila, qui ne semble pas avoir été bien éblouissante. Le XIVème sommet de la Francophonie et la menace de grève des enseignants sont également au menu des médias parus ce jour.

ONU

Comme tous les ans en septembre, les dirigeants du monde entier se retrouvent à New York pour débattre de grands enjeux mondiaux. Cette année : Syrie, Iran, Mali, Rd Congo, Somalie et Yémen. La plupart des pays se font, en la circonstance, représenter par le chef de l’état ce qui, en ce qui concerne la RDC, n’est peut-être pas un bon choix. Quoi que l’on pense par ailleurs de JKK, il est en effet difficile de voir en lui un orateur puissant ou un tribun qui galvanise les foules. Son éloquence n’est efficace que pour une seule lutte : contre l’insomnie.

La place qu’occupe le personnage dans le paysage congolais fait que le compte rendu de sa prestation oratoire dépend surtout de la famille politique à laquelle appartiennent le journal et le journaliste que de ce qu’il a effectivement dit.

Ainsi, L’Avenir titre « Joseph Kabila hausse le ton ».
Ce journal rapporte : « Mardi à la 65ème session de l’Assemblée générale de l’Onu, Joseph Kabila a tard la nuit, évoqué la situation qui prévaut dans son pays, où des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes sont privés de paix par une force négative dirigée par un mouvement impénitent bénéficiant du soutien extérieur. Il a dit que la situation est inacceptable, doit être condamnée et devra donner lieu à des sanctions exemplaires, poursuit L’Avenir, qui estime que (c’est) la « Condition sine qua non de l’efficacité et de la crédibilité de l’Onu. Etant donné qu’il revient à la Rdc de rétablir la paix et la sécurité et entend y consacrer toutes ses ressources humaines, matérielles et financières ».

Sur son blog, Cheik Fita donne une version très différente : « Mardi 25 septembre 2012, dans un discours de onze minutes dont cinq consacrées à des généralités sur la paix dans le monde, « Joseph Kabila » s’est adressé à 67ème assemblée générale de l’ONU non pas pour dénoncer la guerre et l’agression dont est victime la RD Congo, mais pour parler de la privation de paix à un grand nombre de la population par ? Par une force négative non autrement identifiée, soutenue de l’extérieur.Du M 23 et du pouvoir rwandais? Pas un mot. Par ailleurs monsieur « Joseph Kabila » a affirmé qu’en RD Congo, après 50 ans d’indépendance, c’est depuis dix ans seulement que se sont ouverts les grands chantiers suivants: La démocratisation de la vie nationale, la construction d’un état de droit, le développement des infrastructures socio-économiques, l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Il terminera en affirmant pince-sans-rire, qu’actuellement, la RD Congo est « un placement sûr! »

Les autres journaux se situent entre ces extrêmes.

Géopolis titre : « La Rdc, un des six dossiers chauds de l’Assemblée».
Concernant la Rdc, il s’est passé beaucoup de choses ces derniers mois, rappelle ce journal qui souligne: « Il faut donc faire le point, il faut d’autant faire le point que le Secrétaire général Ban Ki Moon a convoqué un mini sommet sur la situation sécuritaire en Rdc ».
Géopolis explique par ailleurs que « Le Président Kabila a pris la parole pour non seulement attirer l’attention mais aussi dénoncer cette énième agression dont la Rdc est victime et demander la solidarité de la communauté internationale surtout le monde francophone qu’il compte accueillir dans deux semaines à Kinshasa lors du XIVème sommet de la Francophonie ».

Lisapo titre : « Kabila-Kagame : les yeux dans les yeux devant Ban Kim Moon à New York ».
C’est ce jeudi qu’a lieu à New York, sous l’égide du Secrétaire général des Nations Unies et en marge de la 67ème assemblée générale de l’Onu, un nouveau sommet consacré à la situation en Rdc, annonce notre confrère. En définitive, écrit ce journal, le face-à-face Kabila-Kagame à New York devra permettre enfin de sortir du cercle vicieux accusations-contre-accusations. Car, soutient-il, « Les populations meurtries du Kivu ont droit à la paix. Le gouvernement a l’obligation de leur offrir cette paix tant recherchée depuis plus d’une décennie ».

A en croire la correspondante de RFI à New York, Karim Lebhour « A l’ONU, Joseph Kabila et Paul Kagamé s’évitent soigneusement »

« Les présidents du Rwanda et de RDC, Paul Kagamé et Joseph Kabila se sont tous les deux exprimés à la tribune de l’ONU ce mardi 25 septembre 2012. Mais chacun a évité de parler du conflit qui les divise au Kivu. On attendait une passe d’armes sur la question du Kivu à la tribune de l’ONU entre les présidents Paul Kagamé et Joseph Kabila, mais les deux hommes ont soigneusement évité de s’adresser l’un à l’autre. Le président rwandais s’est contenté d’un discours très général sur la résolution des conflits. Paul Kagamé n’a pas évoqué la situation au Congo, ni les relations tendues avec l’ONU après le rapport d’experts qui accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23. Joseph Kabila de son côté a parlé des «ennemis de la paix» et de leurs «soutiens extérieurs» qui agissent au Kivu, mais il s’est bien gardé de prononcer le nom du Rwanda. Paul Kagamé et Joseph Kabila se verront jeudi pour un mini-sommet sur la RDC à l’initiative de Ban Ki-moon. Le secrétaire général veut profiter de la présence des deux présidents à New York pour les faire s’asseoir à la même table et dialoguer ».

Radio Okapi, sous le titre «Exclusif – Joseph Kabila : ‘On est, nous tous, à la recherche de la paix’ » publie une interview exclusive de JKK, accordée à Jean-Pierre Amisi Ramazani et Maha Fayek de la Radio des Nations Unies après son discours qu’il a prononcé devant la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il y parle de la crise sécuritaire dans le Kivu, du sommet prévu à cet effet le 27 septembre à New York et de l’état actuel des relations entre la RDC et le Rwanda.
On peut la lire dans son intégralité sur le site de CongoForum à l’adresse suivante http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=189270&Actualiteit=selected Ici, nous nous contenterons d’une citation au passage.
Q : Avec Hillary Clinton vous avez rencontré le président Kagame, quel est l’état de la relation actuelle de la RDC avec le Rwanda notamment après cette rencontre avec Hillary Clinton surtout à la veille de cette conférence [prévue le 27 à New York sur la RDC?]
R : Ecoutez la vérité est têtue. La vérité c’est qu’on n’a pas des bonnes relations avec nos voisins le Rwanda. L’idée c’est de recommencer à travailler pour qu’on ait des bonnes relations de bon voisinage entre les deux pays. Mais pour le moment, ce n’est pas le cas.
Q : Est-ce que vous êtes optimistes par rapport à cette conférence sur les Grands Lacs ?
R : Je ne sais pas. On verra bien. C’est pour demain.

(La personnalisation excessive de la politique africaine est pour beaucoup dans ce genre de prestation. Les Présidents africains veulent être vus partout où l’on est bien visible et ils ont tous des vuvuzélateurs pour proclamer que le Président a parlé mieux que Démosthène, même s’il a bafouillé comme un minable.
S’agissant de la RDC, la situation s’aggrave du fait que la légitimité du pouvoir est pour le moins douteuse. Les élections du 28/11/11 ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Dés lors, quand il s’agit d’une grand-messe internationale – Assemblée générale de l’Onu ou Sommet de la Francophonie – on se soucie moins de l’efficacité de la représentation, qui exigerait un orateur ayant du punch, que d’avoir une belle photo à montrer au peuple pour prouver que le Président est « reconnu par la Communauté internationale », reconnaissance qui n’existe tout simplement pas ! Mais comment le peuple le saurait-il, puisque la Majorité lui montre la photo et que l’Opposition, loin de lui dire la vérité, lui présente, dans le même sens, la présence de Kamerhe au meeting d’Obama ou intrigue pour obtenir une entrevue privée Hollande-Tshisekedi, en vue, sans doute, d’une autre photo. NdlR)

Seul, Le Potentiel se hausse une peu au-dessus de la mêlée et titre « François Hollande condamne le Rwanda».
Il rapporte que du haut de la tribune des Nations unies, le président français, François Hollande a condamné fermement et ouvertement le Rwanda le mardi 25 septembre par rapport à la situation de guerre dans l’Est de la RDC. Naturellement, il s’est basé sur tous les rapports en circulation, notamment celui des experts des Nations unies, pour rappeler l’implication du régime de Kigali dans la situation d’insécurité créée par le M23. A noter que ces rapports sont assortis de pièces et autres preuves irréfutables de l’implication des autorités rwandaises dans l’aventure guerrière du M23, rappelle ce journal.
Il remarque que « Ce coup de gueule de Paris à New York, venant à l’écho de celui de l’Union européenne le même mardi à partir de Bruxelles, est salué à Kinshasa où on espère que la 67ème Assemblée générale de l’Onu va enfin prendre des sanctions claires à l’encontre du régime de Kigali pour son soutien avéré au M 23 ». Les deux exigences du moment sont le respect de la souveraineté de la Rdc et la disparition du M23, rappelle ce quotidien.
A propos de la 67ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations, le même quotidien publie un autre article : « Joseph Kabila a défendu hier la position de la RDC à l’ONU ». Le Potentiel renseigne que, d’après le programme établi, c’est le mardi 25 septembre à 17 heures, heure de New York, soit 22 heures à Kinshasa, que le président Joseph Kabila a prononcé son discours du haut de la tribune des Nations unies, sans en donner la substance. Le Potentiel ajoute que les présidents congolais et rwandais, Joseph Kabila et Paul Kagame, doivent participer le jeudi 27 septembre à une réunion sur la RDC et plus largement, sur la région des Grands Lacs.

Pour sa part, L’Observateur se contente de relever les sujets au menu de cette réunion: « Assemblée générale de l’Onu à New York : La RDC, le Mali, la Syrie, le nucléaire iranien » Ce quotidien explique les faits. En guerre contre l’armée régulière depuis avril dernier, les rebelles du M23 ont établi, selon le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous, une « administration de fait », une administration parallèle, dans le Nord-Kivu, où il a effectué une visite en septembre. Il rappelle que plus de 500 000 personnes ont été déplacées par les combats dans cette zone depuis longtemps instable, où la Monusco a déployé une force de 17 000 hommes pour protéger les civils.
L’Observateur expose l’évolution de la situation. Les onze pays de cette région tentent, en vain jusqu’ici, de mettre sur pied une force « neutre » pour surveiller la frontière RDC-Rwanda. L’Onu a préconisé un mini-sommet entre les deux pays en marge de cette 67è session de l’Assemblée générale. De plus en plus, l’on parle d’une solution négociée dans la guerre au Nord-Kivu entre les rebelles du M23 et les FARDC ; ce qui est loin d’être du goût des Congolais qui estiment que cela serait une énième humiliation pour leur pays agressé à plusieurs reprises par le Rwanda qui a toujours nié les faits.

Au sujet, précisément, des sanctions, Radio Okapi signale que « HRW demande à la Banque mondiale de revoir son aide au Rwanda »

Dans un courrier adressé au vice-président pour l’Afrique de la Banque mondiale, le 5 septembre dernier, l’ONG des droits de l’Homme Human rights Watch (HRW) demande à cette institution de revoir son aide au Rwanda. Pour cette ONG internationale, le pays dirigé par Paul Kagame ne devrait plus bénéficier de l’aide de la Banque Mondiale à cause des atteintes aux droits humains commises sur son territoire et de son soutien aux rebelles du M23 qui commettent des violences dans l’Est de la RDC. Selon HRW, le Rwanda a connu une croissance économique importante depuis 1994, en partie grâce à l’assistance de la Banque Mondiale qui lui apporte une aide de plus de 100 millions de dollars chaque année pour soutenir son budget général, explique cette ONG. Cependant, ces acquis sont sapés par la répression politique, les violations systématiques des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion de la part du gouvernement Rwandais, regrette HRW. Plus graves encore, toujours selon cette ONG, l’armée rwandaise continue à soutenir des groupes rebelles armés auteurs d’exactions en RDC, notamment Bosco Ntaganda. HRW demande donc à la BM de revoir tous ses programmes de financement destinés au Rwanda, afin de s’assurer que les fonds qui lui sont accordés ne contribuent pas aux atteintes aux droits humains.

Quant à l’UE, RFI annonce : « L’UE suspend son aide financière au Rwanda tant que son rôle en RDC n’est pas clarifié ».

L’Union europénne a décidé mardi 25 septembre de suspendre tout nouveau projet d’aide au gouvernement rwandais en attendant que soient clarifiées les allégations sur son soutien à des rebelles dans l’est de la République démocratique du Congo. L’ONU et Kinshasa accusent Kigali, qui dément, de soutenir le M23, surtout composé de soldats ex-membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une ancienne rébellion elle aussi accusée d’être soutenue par le Rwanda. Mais l’UE n’interrompt pas pour autant ses projets en cours qui ont pour but d’aider les pauvres. Michael Mann, porte-parole du service diplomatique européen, a déclaré : « Les projets suspendus correspondent à plusieurs dizaines de millions d’euros, c’est une somme importante. Nous espérons avoir un peu de clarté sur cette question ».
(On peut se réjouir de cette nouvelle, mais il est déconseillé de pavoiser. Car que veut dire « tant que son rôle en RDC n’est pas clarifié » ? Ce rôle est parfaitement clair : c’est celui d’un agresser pillard dépourvu de tout scrupule et dont l’avidité ne s’embarrasse d’aucun souci pour aucune valeur humaine. Alors ? NdlR)

Enseignement

La Prospérité titre : « Sit- in des enseignants au ministère de l’Epsp : les enseignants réclament l’amélioration de leur conditions de vie ».
Trois semaines après la rentrée scolaire, les enseignants ne voient pas clair dans leur avenir immédiat, malgré tout ce qui est en train d’être initié pour eux au niveau de la bancarisation de la paie de leurs salaires. Ainsi, annonce-t-il, «La Synergie des syndicats des enseignants du Congo a décidé d’observer ce mercredi un sit-in devant le Ministère de l’Epsp, leur ministère de tutelle. Selon ladite synergie, la revendication de ses membres fait suite à l’omission de nombreux enseignants sur les états de paie des mois de juillet et août derniers. Et même pire, tout mettre en œuvre afin que cette situation regrettable ne se reproduise pas mais alors pas à l’occasion de la paie suivante celle de ce mois de septembre 2012. A cet effet, cette structure syndicale exige que les dossiers des nouvelles unités qui restent toujours impayées soient régularisés. Par ailleurs, elle veut également que l’application du nouveau barème salarial soit effective. Parce que l’ancien barème salarial est présentement insignifiant, face à la conjoncture actuelle que traverse la RDC. S’agissant de leurs conditions sociales de vie, les enseignants congolais réclament que le gouvernement de la République s’y penche sérieusement, afin que le pays remonte de quelques places par rapport à la situation des enseignants de l’Afrique centrale où la RDC fit piètre figure. Il sied de souligner que cette Synergie syndicale est composée des plusieurs syndicats à savoir, la Centrale Congolaise du Travail (CCT), le Syndicat National des Ecoles Protestantes (SYNEP), la Confédération Démocratique du Travail (CDT), ainsi que le Syndicat des Ecoles Conventionnées Catholiques (SYNECAT). »

Francophonie

Pour une bonne part, ce que les journaux publient aujourd’hui est une paraphrase ou un commentaire des informations en provenance de RFI que nos commentions hier en disant que Hollande semblait s’orienter vers une sorte de « service minimum ».

La Prospérité se penche sur le plan du voyage du président français à Kinshasa titre, citant Rfi : « François Hollande dévoile son agenda ! ».
L’agenda de François Hollande pour son arrivée à Kinshasa, en prévision du XIVème Sommet de la Francophonie, est désormais connu. Le Président français va fouler le sol de la Capitale RD. Congolaise le 13 octobre 2012, soit le deuxième jour de l’ouverture des assises qui se tiendront du 12 au 14 octobre. Mais le Président ‘‘normal’’ ne compte pas y passer la nuit. Le même jour, il va reprendre son avion présidentiel pour regagner Paris. Saura-t-il, en un seul jour, rencontrer tout le monde (Pouvoir, opposition et société civile) et ‘’tout dire’’, comme il avait promis, lors de la confirmation de sa venue le 27 août dernier à l’Elysée, en conférence des Ambassadeurs de son pays ?, s’interroge ce journal qui explique : « Néanmoins, Radio France International (Rfi) a annoncé un programme chirurgicalement tracé de François Hollande. Le Chef de l’Etat de l’Hexagone a, toutefois, la prétention de tout faire : au Palais de la Nation, il s’entretiendra avec son homologue congolais, Joseph Kabila . Bref, il est fort à parier que le successeur de Sarko ne croisera pas le chemin du socialiste de Limete». La Prospérité se demande si en un seul jour, François Hollande pourra rencontrer tout le monde (pouvoir, opposition et société civile), comme promis.

Abordant le même sujet, Le Phare qui s’intéresse aux aspects sécuritaire de ces assises titre : « Le Commissariat général de la Police promet de rassurer la sécurité des officiels ». Au cours d’une parade de la Légion nationale d’intervention à Kinshasa devant l’ambassadeur de France en Rdc, Luc Hallade, les policiers ont exhibé des techniques de sécurisation des cortèges des officiels et de répression des manifestations susceptibles de troubler l’ordre public. Le général Charles Bisengimana a déclaré que toutes les dispositions sont prises pour que ses éléments sécurisent le sommet du début à la fin sans recourir au matériel létal.

L’Observateur relève que : « Hollande effectuera un voyage éclair en RDC et au Sénégal en octobre ».
De la capitale sénégalaise, le président français atteindra Kinshasa, un peu plus tard, dans la nuit. Le samedi 13 octobre, au petit matin, François Hollande envisage de boucler en un tour de main un programme serré. Donc, il veut, en une heure et demie, rencontrer son homologue congolais, Joseph Kabila au Palais de la nation puis se rendre à la résidence de l’ambassadeur de France en RDC pour discuter avec les ONG et les opposants politiques congolais. François Hollande va ainsi répondre à l’une des conditions de sa présence au sommet de la Francophonie. Cela ne voudrait pas dire qu’en dehors de ces rencontres, il n’y aura pas d’autres demandes d’audiences de la part des Congolais, croit savoir le journal. Ensuite, François Hollande suivra l’ouverture du XIVe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au Palais du peuple, avant de prononcer un discours très attendu de 7 minutes. L’agenda de François Hollande prévoit également une rencontre avec les Français vivant en RDC avant de regagner Paris dans la même nuit du 13 octobre. Ce sera le premier voyage que le président français effectuera sur le sol africain après son élection au mois de mai, conclut L’Observateur.

© CongoForum, le mercredi 26 septembre 2012

À propos de kakaluigi

Agé de 66 ans, avec 35 ans passés en Afrique dans la République Démocratique du Congo comme missionnaire. Engagé dans l'évangélisation, le social et l'enseignement aux écoles sécondaires. Responsable de la Pastorale de la Jeunesse, Directeur du Bureau Diocésain pour le Développement (BDD), Directeur d'une Radio Communnautaire et membre du Rateco.

Voir tous les articles de kakaluigi

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire

Vous devez être Identifiez vous Poster un commentaire

carrosserieautopro |
ThinkBlog |
Dipersés... fRaNce aMéRIqUe... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | madame dousse
| Les diplomes du club
| blog de jiji22